Un article d’un chercheur américain semble aller dans ce sens.
Un déferlement de haine sur Twitter, des critiques salées sur Rotten Tomatoes et des actrices harcelées sur les réseaux sociaux, la réception des Derniers Jedi par le public a été à certains égards catastrophique. Une étude d’un universitaire américain apporte un nouveau regard sur ces comportements.
Dans ce document que The Hollywood Reporter a consulté, Morten Bay trouve des preuves d’influences politiques délibérées. Des personnes ou des bots tentent ainsi de modifier le jugement des citoyens en se faisant passer pour des fans :
L’objectif probable de ces actions est d’accroître la couverture médiatique des débats entre fans, contribuant ainsi à la propagation d’un discours sur la discorde et les dysfonctionnements généralisés dans la société américaine. Persuader les électeurs de ce récit reste un objectif stratégique pour le mouvement américain dit de Alt-Right (extrême droite suprémaciste américaine, NDLR), ainsi que pour la Fédération de Russie.
Une mobilisation en droite ligne de l’ambiance du moment
Le chercheur revient aussi sur les plaintes liées à la politisation supposée de Lucasfilm dénoncée par de nombreux commentateurs :
Les positions politiques et éthiques présentées dans les nouveaux films étant cohérentes avec les films plus anciens, il est plus probable que le polarisation de l’ère Trump ait politisé les fans. Le discours politique diviseur de la période d’étude et des mois qui l’ont précédé a probablement préparé les fans à un type particulier de message politique qui est en conflit direct avec les valeurs présentées dans le film.
Rian Johnson, qui a réalisé Les Derniers Jedi, n’a pas manqué de réagir par l’intermédiaire d’un tweet :
J’attends de lire l’article en entier mais ce qui ressort des résumés correspond bien à mon expérience personnelle en ligne.