Les Douze travaux d’Astérix : un célèbre jeu vidéo a repris une séquence culte du film

Le fameux laissez-passer A38

Les Douze travaux d’Astérix : un célèbre jeu vidéo a repris une séquence culte du film

De toutes les adaptations animées de la BD "Astérix", "Les Douze travaux d’Astérix" est certainement la meilleure. Une popularité qui a même dépassé les frontières françaises, allant jusqu’à inspirer un monument du jeu vidéo.

Les Douze travaux d’Astérix : un énorme succès

Avant Les Douze travaux d’Astérix, la célèbre bande dessinée de René Goscinny et Albert Uderzo avait déjà connu des adaptations animées. On se souvient notamment de l’imbroglio autour d’Astérix le Gaulois qui avait poussé les deux créateurs à superviser eux-mêmes les films d’animation qui ont suivi. C’est donc ce qu’ils ont fait pour Astérix et Cléopâtre. Toutefois, malgré le succès du long-métrage, Goscinny et Uderzo ont été quelque peu déçus par son visuel. Afin de pouvoir surveiller de manière quasi-permanente tout l’aspect technique de ces films, ils fondent, par conséquent, leur propre studio d’animation en 1973 : les studios Idéfix. L’objectif des deux hommes est également de pouvoir développer leurs propres productions animées, à la manière de Walt Disney aux États-Unis. En outre, Albert Uderzo dessine même un logo parodiant ouvertement celui de la MGM, avec Idéfix à la place du célèbre lion.

La première production de ce nouveau studio se nomme donc Les Douze travaux d’Astérix, scénario original qui s’inspire des célèbres 12 Travaux d’Hercule. Film à sketches, le long-métrage suit donc notre célèbre Gaulois qui est mis au défi par l’Empereur Jules César. Ainsi, il sera soumis à 12 épreuves que seuls les Dieux peuvent réussir.

Les Douze travaux d'Astérix
Les Douze travaux d'Astérix ©Studios Idéfix

À sa sortie, Les Douze travaux d’Astérix connaît un grand succès avec 2,2 millions d’entrées. Malheureusement, en 1977, René Goscinny meurt, provoquant peu de temps après la fermeture des Studios Idéfix.

Le point commun entre Geralt de Riv et le Gaulois

Souvent rediffusé à la télévision depuis presque 50 ans, Les Douze travaux d’Astérix n’est pas populaire qu’en France. Il l’est également dans le monde, et notamment en Pologne. C’est sans doute pour cela qu’en 2015, le célèbre jeu vidéo The Witcher 3 a rendu hommage au film via une de ses séquences cultes. Pour rappel, ce jeu est tiré de la série de livres polonais du même nom. Vendu à plus de 10 millions d'exemplaires, il est considéré comme l'un des plus grands jeux d'action-RPG de tous les temps.

Dans une quête secondaire du jeu intitulée Courses aux documents, un vigneron envoie le protagoniste Geralt dans une banque pour retirer de l’argent. Sauf qu’arrivé au lieu, on demande au personnage que le joueur contrôle de se procurer le document... A38. Cela ne vous rappelle rien ? C’est une référence très claire à l’une des épreuves que passent Astérix et Obélix dans Les Douze travaux d’Astérix. Dans cette épreuve appelée "La Maison qui rend fou", les deux Gaulois doivent se procurer un laissez-passer intitulé A38 qui leur permet d'accéder au défi suivant. Sauf que sur place, c’est une parodie de l’administration française (connue pour être l’une des plus compliquées d’Europe) : il faut que nos héros passent de bureau en bureau pour obtenir le précieux sésame, au point de devenir presque fous (c’est d’ailleurs la seule épreuve que nos deux héros manquent de perdre).

Si cette quête secondaire n’atteint pas le degré d’hystérie du film, le joueur a également droit à des employés qui lui font grandement perdre sont temps. Il faut donc s'accrocher… sous peine de terminer aussi fou qu’Obélix dans le long-métrage.