Morbius : on vous explique les scènes post-générique

Il faut encore rester jusqu'au bout

Morbius : on vous explique les scènes post-générique

Comme chaque film Marvel, « Morbius » est composé de deux scènes post-générique. Deux séquences qu'on va décrypter ici. Évidemment, pour ceux qui n'ont pas encore vu le film : ATTENTION SPOILERS !

Morbius : première adaptation du Vampire Vivant

En salle depuis le 30 mars 2022, Morbius raconte les aventures de Michael Morbius, aussi appelé le Vampire Vivant. Réalisé par Daniel Espinosa (Life – Origine Inconnue, Sécurité rapprochée), Morbius a un casting notamment composé de Matt Smith, Adria Arjona et bien sûr Jared Leto dans le rôle principal. Après les deux premiers films Venom, Morbius est le troisième long-métrage du Sony's Spider-Man Universe à voir le jour.

Michael Morbius (Jared Leto) - Morbius
Michael Morbius (Jared Leto) - Morbius ©Sony Pictures

Pour le moment, grâce à la scène post-générique de Venom : Let There Be Carnage, et celle de Spider-Man : No Way Home, on sait que le Sony's Spider-Man Universe et le Marvel Cinematic Universe sont bien deux mondes distincts. Et les deux scènes post-générique de Morbius viennent confirmer tout ceci.

Petit recap'

Premièrement, il faut savoir que ces deux séquences auraient pu être condensées en une seule. En effet, la seconde scène post-générique est la suite directe de la première. Une façon un peu maladroite de la part de Sony de proposer deux scènes post-générique pour ne pas briser la tradition. Mais, concrètement, il s'agit d'une seule scène, et c'est pour cela qu'on va la traiter comme telle. Attention, la suite de l'article va comprendre de gros spoilers concernant ces séquences.

Venom : Let There Be Carnage
Venom : Let There Be Carnage ©Sony Pictures

Sans surprise, la scène post-générique de Morbius reprend les éléments de Spider-Man : No Way Home. Encore une fois, le sort de Dr Strange entraîne des complications dans le multivers. Pour le moment, on savait que des personnages issus d'autres univers avaient rejoint le MCU. C'était le cas notamment de Dr Octopus, du Lézard, d'Electro, du Bouffon Vert et de L'Homme de Sable, tous sortis des précédentes licences Spider-Man. Les spectateurs ont également appris que Venom a quitté son univers pendant quelques instants pour rejoindre le MCU, avant d'être ramené chez lui comme les autres. Un moyen pour Marvel Studios et Sony de connecter leurs deux univers. Si on savait donc que des personnages ont quitté leurs univers pour rejoindre le MCU, Morbius nous apprend que l'inverse est aussi possible.

Le Vautour change d'univers

Morbius présente donc une nouvelle itération du dénouement de Spider-Man : No Way Home. Les spectateurs découvrent alors le Vautour, toujours incarné par Michael Keaton, dans une prison dans laquelle il est enfermé depuis Spider-Man : Homecoming. À cause du sort de Dr Strange, ce dernier est téléporté dans le monde de Morbius et de Venom. Puisque Adrian Toomes est innocent dans l'univers de Morbius, il est rapidement relâché. Le Vautour décide donc de reprendre du service et part à la rencontre de Morbius. L'idée est, sans surprise, de monter une nouvelle version des Sinister Six dans le Sony's Spider-Man Universe.

Adrian Toomes (Michael Keaton) - Morbius
Adrian Toomes (Michael Keaton) - Morbius ©Sony Pictures

Le problème de ces deux scènes post-générique, c'est qu'elles sont filmées et montées sans détermination, sans volonté artistique. Le dénouement de Spider-Man : No Way Home est repris en version « Wish », et certains éléments ne concordent pas. Adrian Toomes semble différent même s'il garde le même visage. Et rien n'explique son changement d'univers. Dans Spider-Man : No Way Home, on nous explique que tous les super-vilains qui connaissent l'identité secrète de Spidey sont téléportés dans le MCU. Par contre, il n'y a pour le moment aucune justification concernant le changement d'univers du Vautour. Ni même pourquoi il reste dans l'univers de Morbius alors que tous les autres personnages sont renvoyés chez eux à la fin de Spider-Man : No Way Home. Affaire à suivre donc !