Mourir peut attendre : focus sur les cascades de la séquence pré-générique

Une course-poursuite mémorable

Mourir peut attendre : focus sur les cascades de la séquence pré-générique

« Mourir peut attendre » propose quelques cascades impressionnantes. Lee Morrison, le coordinateur des cascades de ce nouveau James Bond, est revenu sur les dangereuses conditions de tournage de certaines scènes.

Mourir peut attendre : James Bond cartonne au box-office

Le 25ème film James Bond est disponible en salles depuis le 6 octobre dernier. Réalisé par Cary Joji Fukunaga, Mourir peut attendre marque la dernière apparition de Daniel Craig dans la peau de l’agent 007. Un nouvel opus qui réunit un casting également composé de Léa Seydoux, Rami Malek, Ralph Fiennes, Lashana Lynch, Christoph Waltz, Ben Whishaw, Jeffrey Wright ou encore Naomie Harris.

James Bond (Daniel Craig) - Mourir peut attendre
James Bond (Daniel Craig) - Mourir peut attendre ©Universal Pictures

Et même si le film a largement divisé les avis, que ce soit de la presse comme des spectateurs, Mourir peut attendre comptabilise pour le moment plus de 314 millions de dollars de recettes au box-office. Si sur le sol américain le film est en dessous des attentes d’Universal avec « seulement » 55 millions de dollars de recettes, le long-métrage se rattrape à l’international avec plus de 259 millions de dollars générés.

Des cascades périlleuses

Le coordinateur des cascades, Lee Morrison, a travaillé en étroite collaboration avec Daniel Craig sur le tournage de Mourir peut attendre. Lors d’une récente interview avec Variety, l’artiste technicien est revenu sur son travail avec Cary Joji Fukunaga. Il s’est notamment attardé sur une séquence précise : la superbe cascade en moto au début du film.

Lee Morrison a notamment décrit les conditions de tournage de cette séquence. Il a souligné que le sol de Matera, en Italie, où se déroule la seconde scène d’introduction, ne permettait pas de tourner en hiver :

La pierre est ancienne donc nous avons pensé qu'il serait mauvais de tourner en hiver, alors nous avons tourné là-bas pendant l'été. Le grès poli était traître et glissant.

Mourir peut attendre
Mourir peut attendre ©Universal Pictures

Cary Joji Fukunaga a en tout cas réussi à obtenir les autorisations nécessaires pour tourner cette séquence de course-poursuite en moto totalement folle dans les petites rues pavées de Matera. Une scène qui se conclut par la superbe cascade de James Bond qui saute par-dessus un mur. Un passage qui devait être légèrement différent, comme l’explique Lee Morrison :

Le saut sur la place Guillermo devait à l'origine le transférer dans un autre bâtiment, mais nous n'avons pas pu le faire construire à temps. La scène du saut en moto a été tournée en trois jours. Nous avons eu deux jours pour préparer le terrain, puis un pour sauter sur la place. Le jour du tournage, le vent a joué un rôle énorme. Je surveillais les conditions de vent parce que ce saut était extrêmement dangereux. Le vent a fait tomber plusieurs fois notre cascadeur.

Le Donut Square

Il faut dire que le rendu à l’écran est proprement hallucinant. Une séquence qui a d’ailleurs été dévoilée dès la bande-annonce du film. Puis, Lee Morrison s’est arrêté sur la suite de cette scène, notamment sur le passage où James Bond et Madeleine Swann se font tirer dessus dans leur Aston Martin DB5 :

Nous voulions que ce moment se déroule alors que James se rend compte qu'il a été trahi. Il est prêt à se laisser tirer dessus. Nous devions rechercher un endroit qui les placerait essentiellement dans cette position pendant la poursuite. Les gars de Safin devaient le coincer. Nous l’avons appelé Donut Square, parce que James fait un véritable donut sur le sol quand il engage le combat.

Lee Morrison travaille sur la franchise James Bond depuis Casino Royale. Il a donc débuté sa carrière au sein de la licence 007 en même temps que Daniel Craig. Et il faut dire que l’artiste se dépasse totalement dans Mourir peut attendre tant les séquences d’action sont explosives. Mourir peut attendre est toujours à l’affiche dans toutes les bonnes salles de cinéma.