New Line déterre Speedy Gonzales

New Line déterre Speedy Gonzales

Hollywood s’acharne de nouveau sur sa pelle pour déterrer les vieilles recettes pouvant être un succès. NewLine/Warner Bros s’attèlent donc à adapter le dessin animé Speedy Gonzales au cinéma. Arriba riba !

Ce sont les scénaristes déjà coupables de Garfield Alec Sokolow et Joel Cohen qui s’occuperont de l’adaptation, et ce avec tout son lot de background qui relègue l’œuvre originale dans les mêmes oubliettes que la regrettée créativité hollywoodienne. La souris la plus rapide du Mexique se verra donc évoluer dans un monde contemporain filmé avec de la vraie réalité, et des souris en images de synthèse… comme Garfield quoi. Oubliez les paysages du Mexique, les pièges, les nuages de fumée et les jeunes donzelles que Speedy ne manque pas d’emballer à la fin.

Sans même faire mention au « Grosso Mineto », le pitch présente un Speedy jeune souriceau ayant des difficultés à trouver sa place dans sa famille qui a du mal à le suivre. Du coup, le voilà obligé de partir découvrir le monde avec ses petites papattes qui vont vite.

Aucun rapport avec le dessin animé original donc, et une histoire ressassée des milliers de fois. Bien peu de choses sont malheureusement à attendre de ce film, qui se contente de vider le matériau original pour en faire une pâte à mâcher grand public. Il ne manquerait plus qu’un animateur télé has been fasse la voix et c’est la sanction direct-to-DVD.

« Ai Caramba, yé connais oun yournaliste qué vient dé sé faire détrouire oun monoument dé son enfance. »

Yohan Labrousse (24 février 2010)