Oscars : Billy Crystal critique l’absence de présentation

Oscars : Billy Crystal critique l’absence de présentation

L’acteur, qui a animé à neuf reprises la cérémonie des Oscars, regrette la décision des organisateurs de renoncer à cette tradition. Selon lui, les remises de prix se font trop vite et il n’y a plus personne pour vraiment prendre le temps de savourer ces instants.

Cela deviendrait presque une habitude. Pour la deuxième année consécutive la cérémonie des Oscars ne sera pas animée par un présentateur ce dimanche. L’an dernier, cette décision avait été prise dans la foulée de l’éviction de Kevin Hart. Ce dernier avait été sous le feu d’une polémique après la résurgence d’anciens tweets où il tenait des propos homophobes.

En janvier dernier, Karey Burke, la présidente de ABC Entertainment, a confirmé cette nouvelle donne. L’édition précédente aurait selon elle reçu d’excellents retours, ce qui a convaincu les organisateurs de renouveler l’expérience.

Une présence bienvenue en cas de dérapages ou de problème technique

Ce choix n’est en tout cas pas au goût de tous et certainement pas de celui de Billy Crystal. L’acteur, qui a déjà animé les Oscars à neuf reprises, était invité du Jimmy Kimmel Live ! et il en a profité pour commenter cette stratégie. Selon lui, il s’agit d’une erreur et il a utilisé une métaphore pour mieux faire comprendre le fond de sa pensée :

C’est comme un procès sans témoins. Tout s’enchaîne très vite, mais au final ce n’est pas tout à fait le résultat que vous souhaitez.

Il a également jugé qu’avoir une figure de proue dans la soirée faisait partie de la tradition et qu’il avait d’ailleurs pris beaucoup de plaisir lorsqu’il a occupé ce rôle :

J'ai toujours aimé être là-bas. J'ai adoré la confiance, je suppose, que l'académie avait en moi pour m'amener sur la scène, et c'était un grand honneur de le faire.

Il a aussi expliqué à Jimmy Kimmel, qui a également animé deux cérémonies par le passé, que le présentateur était une assurance pour gérer la soirée au cas où les choses dérapent. Il faisait notamment référence à l’édition 2017 où le film La La Land avait été désigné meilleur film par erreur, à la place de Moonlight.

Il reste à espérer que pareille déconvenue sera évitée pour l’édition de cette année. On suivra avec attention le palmarès qui viendra peut-être récompenser des œuvres comme Parasite, Joker ou encore 1917.