Pas de vagues : François Civil comme vous ne l'avez jamais vu dans ce film choc sur le milieu scolaire

Découvrez les premières images de "Pas de vagues" de Teddy Lussi-Modeste avec François Civil, un film choc sur le milieu scolaire qui sortira le 27 mars au cinéma. Ce long-métrage est adapté d'une histoire vraie s'étant déroulée en 2020 et s'inscrit dans le mouvement de libération de la parole des professeurs face au sentiment d'abandon de leur hiérarchie.

Pas de vagues : un film choc sur le milieu scolaire

Depuis plusieurs années, François Civil est omniprésent sur nos écrans. Dernièrement, il a surtout été le nouveau D'Artagnan du dyptique consacré aux Trois Mousquetaires signé Martin Bourboulon. Le 27 mars prochain, on le découvrira dans un rôle auquel il nous a peu habitués dans Pas de vagues de Teddy Lussi-Modeste.

Dans ce long-métrage co-écrit par Audrey Diwan (L'Événement), il incarne un professeur de français dans un collège d'une banlieue parisienne. Jeune et volontaire, il cherche à tisser un lien particulier avec ses élèves, pour que ces derniers puissent obtenir la meilleure éducation possible. Mais tout bascule le jour où une élève de sa classe l'accuse de harcèlement.

Alors qu'il cherche du soutien auprès de ses collègues et sa hiérarchie devant les pressions de la famille de la jeune fille, il va se heurter au désir du "pas de vagues" de la part de l'éducation nationale, qui cherche avant tout à se protéger face au risque d'embrasement.

Julien (François Civil) - Pas de vagues
Julien (François Civil) - Pas de vagues © Ad Vitam

Adapté d'une histoire vraie

Pas de vagues est très personnel pour le réalisateur, également enseignant, puisqu'il adapte sa propre histoire vraie à l'écran. En effet, en 2020, alors professeur dans un collègue d'Aubervilliers, il avait, lui aussi, été accusé de harcèlement par une élève. Son film s'inscrit dans le mouvement de libération de la parole des professeurs, face au sentiment d'abandon vécu par un très grand nombre d'entre eux.

Pour accompagner la sortie du film, Teddy Lussi-Modeste a expliqué :

Mon film est un cri. Et s’il y a cri, c’est qu’il y a espoir. Il reste des hommes et des femmes qui ont le goût de la transmission – moi-même je ne me vois pas démissionner de mon poste d’enseignant malgré les difficultés. Je suis trop reconnaissant de tout ce que l’école m’a apporté. Pour déconstruire les discours de haine qui traversent notre société, nous avons plus que jamais besoin que cette transmission entre les professeurs et les élèves se fasse.