Paul Verhoeven donne sa version de la scène culte de "Basic Instinct"

Paul Verhoeven donne sa version de la scène culte de "Basic Instinct"

Sharon Stone est mondialement connue pour ses rôles dans "Casino", "Sphère" ou encore "Allan Quatermain". Mais s'il n'en fallait garder qu'un, ce serait sans doute "Basic Instinct". Une scène et quelques secondes pour marquer d'une pierre blanche l'histoire du cinéma.

Alors que son film Elle est un immense succès, le cinéaste Paul Verhoeven est revenu sur la fameuse scène de son film Basic Instinct. C’est une des scènes les plus connues et les plus hot du cinéma. En 1992, Sharon Stone crève l’écran dans ce thriller policier qui voit s'affronter la jeune femme et Michael Douglas. Pendant une scène d’interrogatoire mythique, elle révèle dans un plan très fugace une partie intime de son anatomie. Qui a eu l’idée et qui a trompé qui ?

"Quand j'ai vu la séquence, je me suis sentie trahie"

Depuis la sortie du film, l’actrice américaine et le réalisateur néerlandais ont chacun une version bien différente. Sharon Stone soutient que c’est Paul Verhoeven qui lui avait demandé de tourner la scène, et qu'il lui avait promis de la couper au montage. Ce qui ne fut pas le cas. Elle déclarait alors en juillet 2014 à TéléCableSat avoir été "choquée" à la découverte des images, et qu'elle aurait giflé le réalisateur lors du Festival de Cannes.

Le cadeau de Sharon Stone

Mais dans des propos rapportés par le Journal de Québec, le réalisateur donne sa propre version :

Quand on a tourné la scène, j'ai demandé à tout le monde de partir, y compris Michael Douglas. Il n'y avait plus qu'elle, moi et Jan de Bont, le réalisateur de Speed, qui était alors mon directeur de la photographie. Elle savait très bien ce qu'on faisait. Elle a dit qu'elle n'était pas au courant que j'avais filmé son sexe. Mais c'est faux. En plus, juste avant de tourner la scène, elle m'a offert sa petite culotte en cadeau ! Mais ça, elle oublie toujours de le dire.

Cette scène qui a entouré le film d’une aura de scandale aura en tout cas permis à l’emblématique Sharon Stone de devenir l’actrice la plus sulfureuse des années 90, et d’ouvrir les portes des grands studios hollywoodiens au réalisateur néerlandais.