Perdrix : la belle surprise d'août

Pierre Perdrix, capitaine de gendarmerie dans un coin paumé des Vosges, ne s'attendait pas à l'arrivée de Juliette et à voir son univers bouleversé. Une histoire en forme de comédie amoureuse, parfaitement maîtrisée et composée d'humour, de mélancolie, de dialogues surréalistes et de tendresse. Actuellement au cinéma.

Sélectionné dans la section Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2019, Perdrix d'Erwan Le Duc est une première oeuvre réussie, tout en humour, délicatesse, et une forme d'humilité qui fait le succès des belles comédies françaises. L'habitude prise l'été de se réfugier dans les salles obscures, pour lutter contre les épisodes caniculaires autant que pour faire une pause dans le marathon des blockbusters, permet de se trouver un peu de fraîcheur. L'année dernière, Au Poste ! de Quentin Dupieux et En Liberté ! de Pierre Salvadori avait illuminé l'été par leur subtile absurdité, un format plutôt court et enlevé, et enfin des comédiens décomplexés (notre critique ici).

Moins absurdes, plus émouvants, on retrouve certains de ces éléments dans Perdrix, un film sur une famille attachante, gentiment décalée, et surtout formidablement interprétée par Fanny Ardant, Swann Arlaud, et Nicolas Maury. Une famille dont le quotidien monotone va être perturbé par l'arrivée d'une fascinante jeune femme, Juliette (Maud Wyler), tout à l'opposé de leurs manières.

Perdrix, au cinéma le 14 août. Retrouvez la bande-annonce en tête d'article.