Pio Marmai et Leïla Bekhti, les deux chouchous du cinéma français, rejoignent le casting du très ambitieux "Comment je suis devenu un super-héros", ou notre réponse aux Avengers hollywoodiens.
Que Marvel et autres écuries américaines se méfient, la France pointe le bout de son nez dans le très convoité marché du cinéma super-héroïque ! La preuve avec Comment je suis devenu un super-héros, projet des plus ambitieux signé Douglas Attal. Dans les pages du Film Français, le cinéaste dévoile quelques éléments d'un casting fantasmagorique, réunissant la crème du 7e art hexagonal, avec en tête de liste Leïla Bekhti et Pio Marmai.
Interroger la notion d'héroïsme
En effet, sont d'ores et déjà annoncés les comédiens Pio Marmai, Leïla Bekhti, Vimala Pons et Benjamin Lavernhe. Une réunion au sommet que les amateurs apprécieront. Le tournage, quant à lui, devrait commencer en janvier 2019. Le film sera produit par le père de Douglas Attal, qui n'est autre qu'Alain Attal. De quelle teneur sera ce cru ? Peut-on s'attendre à un Avengers bis ? L'homme répond :
"Le film ne vise pas à singer les super-héros Marvel sans les moyens des studios américains", selon le producteur. Il vise à trouver une alternative dans un univers réaliste, pour une oeuvre qui parle de notre culture avec une métaphore de notre société et qui interroge la notion d'héroïsme."
Tandem dysfonctionnel
Il faut savoir que Comment je suis devenu super-héros est la déclinaison d'une bande dessinée signée Gérald Bonner. Au cinéma, le spectateur suivra ainsi Pio Marmai, flic un peu paumé, forcé bien malgré lui à faire équipe avec une nouvelle recrue incarnée par Vimala Pons. Le tandem dysfonctionnel enquête sur le trafic d'une nouvelle drogue distribuée dans la capitale française, capable d'offrir des super-pouvoirs pendant plusieurs minutes à celui ou celle qui la consomme.
À Leïla Bekhti de jouer une ancienne super-héroïne depuis devenue éducatrice de jeunes en difficulté. Enfin, Benjamin Lavernhe campera le "super-méchant" de l'intrigue. On ne sait pas vous, mais nous, on en a déjà l'eau à la bouche...