Pretty Woman a 30 ans : découvrez des anecdotes sur la comédie romantique culte avec Julia Roberts et Richard Gere

Pretty Woman a 30 ans : découvrez des anecdotes sur la comédie romantique culte avec Julia Roberts et Richard Gere

"Pretty Woman", étalon de la comédie romantique, est sorti il y a 30 ans. Julia Roberts et Richard Gere y forment le couple le plus improbable et parfait qui soit. Derrière le glamour se cachent de beaux secrets de tournage.

Pretty Woman : c'est quoi ce film ?

Pretty Woman est une comédie romantique réalisée par Garry Marshall et sortie en 1990.

Le long-métrage raconte l'histoire d'un richissime homme d'affaires, Edward Lewis (Richard Gere), dont la spécialité est de racheter des sociétés en difficulté pour les revendre. Il est calculateur, antipathique, froid et surtout très seul. De passage à Los Angeles pour un contrat, il quitte une soirée hollywoodienne mais se perd en cherchant la route de son hôtel, le luxueux Regent Beverly Wilshire. Le long d'un trottoir d'Hollywood Boulevard, il demande son chemin à une prostituée du nom de Vivian (Julia Roberts). Cette dernière lui propose de lui montrer le chemin.

La soirée continuant, il décide de louer ses services pour la nuit. Finalement, autant par jeu que pour briser sa solitude, il étend sa compagnie à la semaine entière.

Le casting est complété par Ralph Bellamy, Jason Alexander, Héctor Elizondo, Larry Miller et Laura San Giacomo.

Produit pour à peine $14 millions, le film en rapporta plus de 463 dans le monde. Un vrai conte de fée pour ce conte de fée.

Julia Roberts, choix désespéré ?

S'il est difficile d'imaginer aujourd'hui quelqu'un d'autre que Julia Roberts dans le rôle de Vivian, les gens de chez Disney ont envisagé de nombreuses autres actrices à sa place. Sarah Jessica Parker, Michelle Pfeiffer ou encore Sandra Bullock ont toutes trois refusé d’incarner la prostituée. Même décision de la part de Valeria Golino, Daryl Hannah ou encore Meg Ryan.

Le rôle d'Edward fut quant à lui proposé à Al Pacino.

Pretty Woman dramatique ?

Pretty Woman est un feel good movie que l'on peut regarder en boucle pour se remonter le moral. Il faut pourtant savoir qu'au départ, le scénario était plus que dramatique. Intitulé 3000 dollars (comme le prix payé par Edward pour les services de Vivian), la jeune femme devait y être une toxicomane. Il y avait même des scènes dans lesquelles on la voyait s'embrouiller avec son dealer. Le plus gros changement est probablement la fin, pourtant symbole de happy end dans le film que nous connaissons. La conclusion initiale était lugubre et triste à souhait. Edward quittait Vivian lâchement sur un trottoir en lui jetant vulgairement des billets de banque au visage. Cette dernière rentrait alors chez elle et succombait à une overdose. On est vraiment loin du feel good movie...

Collier serré

Une des scènes les plus emblématiques du film est probablement celle où Edward offre un collier à Vivian avant leur sortie à l’opéra. Il faut savoir qu'un des moments les plus drôles fut totalement improvisé par Richard Gere. L’acteur a en effet fermé le clapet du coffret sur la main de Julia Roberts, alors que ce n'était pas dans le script. De ce fait, l'éclat de rire de Julia Roberts est le plus spontané possible. Le réalisateur a gardé la scène telle quelle dans le long-métrage.

Sur le plateau ce jour-là, des invités inattendus étaient présents. Le collier d’or blanc 18 carats, de diamants et de rubis coûtant plus de €200 000, il y avait en effet des agents de sécurité pour surveiller l'onéreux bijou.

Pas sur l'affiche

L'affiche de Pretty Woman s'est invitée dans des milliers de chambres d'ados à sa sortie. Les fans de Julia Roberts seront pourtant déçus d'apprendre que ce n'est pas le corps de l'actrice sur le poster. Il s'agit en effet de celui de Shelley Michelle, la doublure de l'actrice. Le visage de la comédienne a été rajouté par infographie par dessus celui de sa collaboratrice.

Pretty Woman affiche

C'est également cette dernière qui prête ses courbes à Vivian dans toutes les scènes impliquant une quelconque idée de nudité.