Quand le Premier ministre anglais voulait faire du cinéma

Quand le Premier ministre anglais voulait faire du cinéma

Sous le feu des critiques en raison d'un Brexit qui agace le peuple anglais, Boris Johnson a eu des envies de cinéma par le passé. L'actuel Premier ministre s'est confessé sur un scénario qu'il a écrit il y a des années. Pas sûr qu'on aurait aimé que le projet aboutisse...

De nombreux cinéphiles se sont rêvés en metteur en scène. Une maigre partie a réussi à percer dans ce milieu, quand le reste continuera de vivre avec ses rêves. Ce ne serait effectivement pas drôle si n'importe qui réussissait. La tâche est ardue, tant et si bien que même Boris Johnson, le Premier ministre anglais, a échoué. On ne le savait pas attiré par le cinéma et on l'apprend lors d'un récent entretien (via Yahoo movies !). Il y a quatre ans en arrière, il s'est lancé dans l'écriture d'un scénario de blockbuster qui se déroulait durant un conflit entre l'Irak et la Syrie.

Le bébé s'appelait Mission To Assyria et a été envoyé à Hollywood, dans l'espoir qu'il attire des stars ou un studio. Johnson avait quand même une grosse ambition puisqu'il espérait que des gens de la trempe de George Clooney et Scarlett Johansson aient envie de participer au film. Vous l'aurez compris, ce film n'a jamais vu le jour donc on peut affirmer qu'il n'a pas provoqué des réactions positives. Ce travail a été déterré par un média anglais et le principal concerné n'a pas nié sa tentative.

Un film d'aventure pour le Premier ministre

Malgré ce que le contexte de son scénario peut laisser penser, son film était en fait un récit d'aventure qui mettait en scène un archéologue dans la cinquantaine nommé Marmaduke Montmorency Burton, décidé à sauver des reliques durant un conflit, aidé par une jeune femme engagée dans ce domaine. Une sorte d'Indiana Jones revisité. Une comparaison qui tombe bien car Boris Johnson avait aussi cette référence.

Un pitch de départ qui rappelle aussi le Monument Men réalisé par George Clooney. La différence étant que ce film se passe lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour le reste, la ressemblance est assez frappante, avec une unité qui se forme pour braver le danger du conflit et sauver des œuvres menacées.

Contesté comme il est, en raison de sa gestion douteuse du Brexit, Boris Johnson doit certainement un peu regretter d'être resté en politique et de ne pas avoir franchi le pas avec le cinéma.