Quentin Tarantino : cette limite qu'il ne peut pas dépasser au cinéma

Quentin Tarantino : cette limite qu'il ne peut pas dépasser au cinéma

Quentin Tarantino n'a aucun problème avec le fait de réaliser des séquences violentes, notamment pour changer le cours de l'histoire. En revanche, il ne supporte pas qu'on s'en prenne aux animaux au cinéma.

Quentin Tarantino déteste qu'on s'en prenne aux animaux

Si sa filmographie n'est pas avare en scènes cruelles, qu'il s'agisse du numéro de torture de Mr. Blonde (Michael Madsen) dans Reservoir Dogs, des coups de fouets infligés à Broomhilda (Kerry Washington) dans Django Unchained ou encore du viol de Marsellus Wallace (Ving Rhames) dans Pulp Fiction, Quentin Tarantino n'a jamais voulu s'en prendre à des animaux dans ses films. Lors de son passage au 76e Festival de Cannes, où il a présenté le thriller Rolling Thunder de John Flynn, le réalisateur a confié qu'il déteste de manière globale la violence sur les animaux au cinéma.

Pulp Fiction
Pulp Fiction ©Paramount Pictures

Au cours de l'événement, Quentin Tarantino a déclaré (via Variety) :

J'ai un gros problème avec le fait de tuer des animaux dans les films. C'est une limite que je ne peux pas franchir. Les insectes aussi. À moins que j'aille voir un documentaire bizarre, je ne paie pas pour voir une mort réelle. Une partie du fonctionnement de tout ça repose sur le fait que c'est tout simplement faux.

C'est pourquoi je peux supporter les scènes violentes, parce que ça nous fait marrer. Mais un animal, un chien, un lama, une mouche ou un rat se foutent de ton film. Je pourrais tuer un million de rats, mais je ne veux pas nécessairement en tuer un dans un film ou en voir un tué dans un film, car je ne paie pas pour voir la mort réelle. (...) Il y a généralement un facteur d'incompétence là-dedans.

En revanche, Quentin Tarantino n'a aucun problème pour utiliser la violence afin de changer le cours de l'histoire dans ses longs-métrages, en tuant par exemple Hitler dans le final d'Inglourious Basterds. Il a ajouté à propos de Once Upon a Time... in Hollywood :

J'ai écrit ça pour sauver Sharon et tuer ces enfoirés.