En 2008, Jason Segel trouve son premier grand rôle au cinéma dans "Sans Sarah, rien ne va !", dont il signe également le scénario. Un projet qui a "changé la vie" du comédien et lui a donné confiance pour la suite de sa carrière.
Sans Sarah, rien ne va : un premier rôle pour Jason Segel
Révélé par les séries Freaks & Geeks, Les Années campus et surtout How I Met Your Mother, Jason Segel trouve son premier grand rôle au cinéma en 2008 dans la comédie Sans Sarah, rien ne va !, qu'il écrit et que son comparse Nicholas Stoller (5 ans de réflexion, Nos pires voisins) réalise. Dans le long-métrage, l'acteur prête ses traits à Peter Bretter, compositeur pour le cinéma et la télévision qui vit très mal sa rupture avec la star du petit écran Sarah Marshall (Kristen Bell).
Cherchant à remonter la pente, il s'offre des vacances à Hawaï. Mais à son arrivée, il se rend compte que son ex séjourne dans le même hôtel que lui avec son nouveau petit ami, le rocker Aldous Snow (Russell Brand). Dépité, Peter fait tout pour les éviter et se réfugie dans les cocktails. Il se rapproche peu à peu de Rachel (Mila Kunis), une employée de l'hôtel, et leur complicité rend Sarah un brin jalouse.
Paul Rudd, Bill Hader et Jonah Hill complètent la distribution du film, qui marque un tournant dans la carrière de Jason Segel. Par la suite, le poulain du producteur Judd Apatow porte des longs-métrages comme I Love You, Man, Les Muppets, le retour, 5 ans de réflexion ou encore Sex Tape, ainsi que la série Shrinking.
Un projet qui a tout changé
À l'occasion du quinzième anniversaire de Sans Sarah, rien ne va !, Jason Segel est revenu sur le développement de la comédie auprès de Yahoo!. L'acteur a notamment évoqué le final audacieux, dans lequel il monte un opéra rock de Dracula avec des marionnettes, baptisé A Taste for Love. Une idée qui contribue à l'originalité du film, et à propos de laquelle il déclare :
Je n'ai pas compris que c'était bizarre de terminer un film sur une somptueuse comédie musicale de marionnettes Dracula, j'avais simplement l'impression que ce serait bien et que c'était ce qui me plaisait. Et maintenant je me dis : "Oh, il y avait beaucoup d'argent derrière ce film".
Les ambitions artistiques de Jason Segel s'avèrent payantes puisque pour un budget estimé à 30 millions de dollars, Sans Sarah, rien ne va ! en rapporte plus de 105,8 à travers le monde. Le long-métrage connaît également un joli succès en DVD et Blu-ray. De quoi donner suffisamment confiance au comédien et scénariste pour la suite :
Dès le moment où j'ai fait Sans Sarah, rien ne va !, je me suis dit que si j'arrivais à écrire quelque chose d'assez bon, je pourrais toujours continuer à travailler. Ça m'a beaucoup aidé mais c'était aussi beaucoup de pression. Mais ça a changé ma vie.