Star Trek Sans limites sur Netflix : ces clins d’œil cachés aux séries et aux films originaux

Des hommages discrets à l'univers de Star Trek

Star Trek Sans limites sur Netflix : ces clins d’œil cachés aux séries et aux films originaux

"Star Trek : Sans limites" s'est montré très respectueux aux autres itérations de la franchise en glissant de nombreuses références aux films et aux séries qui l'ont précédé. Le film est disponible sur Netflix depuis le 17 décembre.

Star Trek, Sans limites : J.J. Abrams à la relance

À la fin des années 2000, le réalisateur/scénariste/producteur J.J. Abrams a le vent en poupe. Il vient de créer coup sur coup les séries Felicity, Alias, Fringe et Lost. Il a même relancé au cinéma la franchise Mission : Impossible, 6 ans après l'accueil un peu froid fait au deuxième épisode réalisé par John Woo. L'idée vient donc de lui confier le dépoussiérage d'une autre franchise, et pas des moindres, pourtant endormie au cinéma depuis 7 ans : Star Trek.

Fort d'un casting tout neuf, ce nouveau film sort en 2009. Fonctionnant comme un reboot, on y suit le premier voyage d’un tout nouvel équipage à bord de l’U.S.S. Enterprise, un des vaisseaux spatiaux les plus sophistiqués de l’histoire. À sa tête, le Capitaine James Kirk (Chris Pine), secondé par le vulcain Spock (Zachary Quinto). Cette jeune équipe va se retrouver au milieu d'une histoire dans laquelle se jouera le sort de la galaxie.

Star Trek : Sans Limites
Star Trek : Sans Limites ©Bad Robot

Le casting de l'équipe est plus qu'acceptable avec les présences d'Eric Bana, Bruce Greenwood, Karl Urban, Zoe Saldana, Simon Pegg, John Cho, Anton Yelchin, Winona Ryder, Chris Hemsworth et Jennifer Morrison. Le film est un joli succès, rapportant 385 millions de dollars pour un budget de 150 millions. Une suite, Star Trek : Into Darkness, est mise en production avec Abrams de retour derrière la caméra et Benedict Cumberbatch dans le rôle emblématique du méchant Khan. Le long-métrage fait économiquement encore mieux avec 462 millions de dollars au box-office. "Jamais deux sans trois !" dit l'adage, encore plus vrai dans le monde des franchises cinématographiques qui rapportent autant de billets verts.

Trois ans plus tard, en 2016, sort Star Trek : Sans limites sous la houlette cette fois-ci de Justin Lin (Fast & Furious 5). L'équipage y affronte Krall, incarné par Idris Elba, un personnage totalement inédit dans l'univers créé par Gene Roddenberry. Le long-métrage n'en oublie toutefois pas de faire de nombreux clins d’œil à l’œuvre originale.

Un univers sans frontières

La saga Star Trek est tellement vaste qu'il est facile de se perdre dans les références. Le troisième film s'est fait plaisir en glissant des indices qui rendent hommage aux programmes sortis avant lui, voire même ceux qui n'ont jamais vu le jour. La station spatiale se nomme en effet Yorktown, le nom que Roddenburry avait imaginé pour l'Enterprise dans une des premières ébauches de la série télé avant de changer pour celui que l'on connaît aujourd'hui.

Quand l'Enterprise, justement, s'approche de la station, on peut entendre, venant d'un intercom, l'annonce qu'un autre vaisseau immatriculé NCC-2893 vient lui aussi d'arriver non loin. Il s'agit d'une référence au matricule de l'USS Stargazer, le vaisseau commandé par Jean-Luc Picard dans la série Star Trek : La Nouvelle Génération.

Star Trek : Sans Limites
Star Trek : Sans Limites ©Bad Robot

De plus, lors d'une discussion des membres du vaisseau culte, il est fait référence à la supposée disparition de l'USS Franklin, capturé dans l'espace par une "grande main verte". Cette phrase se réfère à un épisode de la série originale intitulé Pauvre Apollon. Quant au numéro de l'USS Franklin, le NX-326, il s'agit tout simplement d'un hommage à la date d'anniversaire de Leonard Nimoy, né le 3 mars. Et le nom du vaisseau est lui un joli clin d’œil au père du réalisateur qui s'appelle Frank Lin.

Enfin, pour finir, un hommage plus évident à trouver, celui qui va de paire avec cette photographie de l'équipage en version âgée que l'on voit dans le film qui est tiré directement du film Star Trek 5 : L'Ultime Frontière.