Suite des surprises australiennes de St Tropez...

Les rencontres internationales du cinéma des antipodes sont vraiment un événement extraordinaire. Car le regard de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande que les organisateurs proposent aux spectateurs est multiple. Du point de vue du cinéma tout d’abord avec des long métrages de fiction, des documentaires, des court métrages, des films pour enfants, des films plus difficiles, etc… Le rendez-vous tropézien touche aussi presque tous les arts : peinture, photo, art vidéo, il manquait la musique, c’est chose faire aujourd’hui avec la programmation inattendue d’un ciné-concert.
Le piano de Christopher Hainsworth est venu accompagner Bush Cinderella, un film néo-zélandais muet, de Rudall Hayward datant de 1928. Si le film a subi le temps qui passe et l’image n’est plus d’une toute première fraîcheur, l’humour de cette comédie est resté, lui, bien intact. Les improvisations de Hainsworth ponctuaient à merveille les évolutions de la narration et marquaient les gags, les sentiments, et les rebondissements.
Les spectateurs, peu nombreux, il faut l’avouer, ont également eu droit, de la part du pianiste, à une savante introduction sur le film, sur son budget microscopique, sur son actrice principale ancienne miss Nouvelle-zélande fraîchement rentrée d’Hollywood et à d’autres anecdotes croustillantes.
L’histoire a beaucoup fait rires les spectateurs pendant tout le film et la performance de Christopher Hainsworth a été accueillie avec de sincères applaudissements à la fin de la projection.
Un superbe moment qui devrait se reproduire vendredi matin à 11h30 pour la projection de All Blacks des extraits de matchs de l’équipe nationale néo-zélandais de rugby des années 70 qui seront toujours accompagnés au piano.
Puis samedi matin, Christopher Hainsworth reprendra Bush Cinderella avant la fin du festival.

=> Voir toutes les infos sur les 8ème Rencontres Internationales Du Cinéma Des Antipodes De Saint-tropez 2006

Pablo Chimienti