Terminator 2 : James Cameron a écrit le scénario sous l'emprise de la drogue

À ne pas reproduire à la maison

Terminator 2 : James Cameron a écrit le scénario sous l'emprise de la drogue

"Terminator 2 : Le Jugement dernier" souffle cette année ses trente bougies. James Cameron revient sur la genèse du projet et révèle comment lui ai venu l'idée du scénario, ainsi que la condition réclamée par Linda Hamilton pour reprendre son rôle.

Terminator 2 : fleuron de la science-fiction

Terminator 2 : Le Jugement dernier est l'un des exemples qui prouve qu'une suite peut être meilleure que l'original. Ça n'empêche évidemment pas le premier film d'être exceptionnellement bon, mais ce second volet a vraiment mérité son statut d'oeuvre culte. Grâce à James Cameron, maître absolu du cinéma de science-fiction, et visionnaire par-dessus le marché.

Pour cette suite, il décuple ses ambitions et délivre un moment de cinéma mémorable. Dans le premier opus, Skynet envoie dans le passé un Terminator (Arnold Schwarzenegger) pour tuer Sarah Connor (Linda Hamilton), avant qu'elle ne donne naissance à son fils, John. Celui-ci est voué à devenir le chef de la résistance dans le futur, et à faire tomber les machines. Le plan a échoué. Alors, dans Le Jugement dernier, Skynet propulse un autre tueur (Robert Patrick) dans les années 90 pour se débarrasser de John en pleine adolescence (Edward Furlong). Or, les hommes ont anticipé le coup et charge un T-800 de le protéger.

Terminator 2 : Le Jugement dernier
Terminator 2 : Le Jugement dernier ©Columbia TriStar Films

L'étonnante genèse du film, racontée par James Cameron

Il est marrant de se rappeler que James Cameron n'était pas spécialement convaincu au départ par l'idée de faire une suite. À l'occasion des 30 ans de la sortie du film, il revient chez The Ringer sur le moment où il a imaginé le scénario. Le metteur en scène avoue que l'inspiration lui est venue grâce à l'ecstasy :

Je me souviens avoir été assis, perché à cause de l'ecstasy, écrivant des notes sur Terminator, et j'ai été interloqué par une musique de Sting, qui disait "J'espère que les Russes aiment leurs enfants aussi" . Et j'ai pensé : "Tu sais quoi ? L'idée d'une guerre nucléaire est tellement contraire à la vie elle-même." C'est de là que vient l'enfant .

On rappelle que la consommation de drogue n'est pas bonne pour la santé mais, dans ce cas précis, on n'a pas envie de la blâmer car Terminator 2 ne serait peut-être pas pareil sans ça. L'anecdote est également amusante car, quelque part, Sting est un peu responsable de la belle idée derrière le film. De ce que l'on pense comprendre dans sa déclaration, se servir du jeune John Connor n'était pas une idée évidente dans son esprit au premier abord.

Linda Hamilton avait une exigence pour son retour

Terminator 2 : Le Jugement dernier
Sarah Connor (Linda Hamilton) - Terminator 2 : Le Jugement dernier ©Columbia TriStar Films

Durant la même intervention, il évoque aussi le moment où il a passé un appel à Linda Hamilton pour qu'elle reprenne du service. On comprend ainsi mieux pourquoi le personnage de Sarah Connor est interné dans un asile :

Je l'ai appelée et je lui ai dit : "Écoute, ils veulent nous donner beaucoup d'argent pour faire une suite. Es-tu partante ou pas ? De toi à moi, je ne veux pas vraiment le faire si Sarah ne revient pas et je ne veux pas recaster Sarah, alors tu dois me dire si tu es partante." Elle a répondu : "Oui, en principe, je suis partante, mais je veux être folle." J'ai répondu : "Qu'est-ce que tu veux dire par folle ?" Elle a dit : "Folle, comme si j'étais devenue folle." Ce à quoi j'ai rétorqué : "Comme si tu étais dans un asile d'aliénés, que tu étais institutionnalisée ?" Elle a alors dit : "Laisse-moi jouer à la folle. Laisse-moi devenir folle."