Liam Neeson mérite une seconde chance dans "The Good Criminal" et va tout faire péter lorsque celle-ci lui est volée. Un thriller d'action musclé comme l'acteur en fait depuis "Taken", et qui contient un clin d'oeil dont l'acteur n'était "pas très content"...
Incassable Liam Neeson
Liam Neeson a cette particularité d'être devenu un action hero à une période tardive de sa carrière prestigieuse. Dans cette filmographie débutée en 1979 où on trouve bon nombre de grands films et de performances saluées, voilà maintenant 15 ans, depuis le succès de Taken, que s'alignent les productions où l'acteur endosse le rôle du redresseur de torts déterminé et souvent brutal.
Ces thrillers d'action à la gloire du personnage qu'incarne Liam Neeson sont d'une qualité inégale, avec la performance toujours sincère et généreuse de l'acteur comme argument principal et des scénarios souvent simples - pour ne pas dire simplistes -. Sur ce point, The Good Criminal, sorti en 2020, ne déroge pas à la règle.
Tom, un légendaire voleur de banque, rencontre la femme de sa vie. Il décide alors de se ranger et passe un deal, en échange d'une peine réduite, avec le FBI qui n’a jamais réussi à lui mettre la main dessus. Il réalise vite que les Fédéraux ont un autre plan en tête : partager son butin et le faire accuser d’un meurtre. Pris au piège, pourchassé par la
La référence de trop
The Good Criminal a été reçu de manière anecdotique par la presse et le public, s'accordant à relever la performance efficace et suffisante de l'acteur pour regarder le film sans s'ennuyer, malgré un scénario ultra-convenu et une intrigue sans aucune originalité. Le spectacle concerne surtout Liam Neeson, si bien que les auteurs de The Good Criminal y ont inclus une séquence où l'acteur menace au téléphone ses ennemis dans un style très... Taken. Une référence que l'acteur indiquait à BFM ne pas avoir appréciée.
Très honnêtement, je n’étais pas très content de découvrir cette réplique dans le scénario ! Comme j’aimais l'histoire, je n’ai pas voulu faire de changements, parce que ça aurait bouleversé la dynamique de la scène. Le public va sûrement adorer ce passage et se dira, "Yeah, enfin ! Vas-y !".