The Predator se passera d'Edward James Olmos

The Predator se passera d'Edward James Olmos

Alors qu'il avait été annoncé au casting en mars 2017, il ne faudra pas compter voir Edward James Olmos dans le prochain « The Predator ».

On a beau se rapprocher de la sortie, on ne sait toujours pas de quel côté prendre The Predator. D'un côté la présence de Shane Black à la réalisation nous aura enthousiasmé, de l'autre les nombreuses infos, images, bandes-annonces ou extraits vus jusqu'alors nous auront pas mal fait douter. Alors quand le film part en reshoots à quelques mois de sa sortie pour, apparemment, retourner des séquences afin d'y ajouter davantage de tension, on se dit qu'il y a quand même quelque chose qui cloche et salement.

Et en parlant de montage, il ne faudra plus compter voir Edward James Olmos dans le film. C'est l'acteur qui l'a annoncé lui-même en marge d'une présentation de Mayans MC, déclarant que le long-métrage était trop long et qu'ils avaient dû supprimer son personnage. D'après lui, il y avait une bonne demi-heure, voire ¾ d'heure en trop. Néanmoins, beau joueur, le comédien se montre extrêmement compréhensif face à cette décision, remerciant la production, qui se sentait mal vis-à-vis de cette décision, de l'avoir appelé pour le prévenir.

Olmos y jouait un général à la retraite. Alors certes pour qu'il ait pu être effacé, son rôle ne devait pas être d'une grande importance, et on devait peut-être le voir que quelques minutes, mais si on l'a mis là à l'origine, c'est qu'il devait bien avoir une certaine importance dans le scénario non ?

Des reshoots pour convaincre ?

Concernant ces fameux reshoots, Black s'était récemment exprimé sur ces derniers pour préciser leur utilité. Ainsi, c'est quasiment tout le troisième acte qui a dû être retourné de nuit. À la base, les scènes avaient été filmées en journée pour faire des économies, mais face au résultat, cela nuisait au climax de The Predator en lui enlevant tout son côté effrayant. Il a fallu également revenir sur certains éléments de l'intrigue pour les simplifier et se concentrer sur ce qui faisait vraiment peur. En gros, comme le réalisateur le dit si bien :

Nous avons enlevé tout ce qui était filmé de jour pour le mettre dans les ténèbres.

Ces changements de dernière minute prouvent bien que le premier résultat n'était pas convaincant et que The Predator semble peiner à provoquer de la tension là où, dans les dialogues, la patte du cinéaste s'exprime davantage. On a ainsi le sentiment, pour le moment, d'un film aux deux visages et on est curieux de savoir comment cette dichotomie va fonctionner sur l'ensemble du long-métrage.

The Predator sortira le 17 octobre prochain dans nos salles.