C'est une des jolies séquences de "Top Gun : Maverick", dans laquelle "Rooster" joue "Great Balls Of Fire", comme son père "Goose" avant lui dans "Top Gun". Longue de quelques secondes dans le montage final du film, cette séquence a été dévoilée dans sa totalité dans une vidéo inédite.
Great Balls Of Fire, hymne officieux de Top Gun ?
Dans le premier Top Gun, "Goose" (Anthony Edwards) reçoit pendant un jour off la visite de son épouse Carole (Meg Ryan) et de leur fils Bradley. Au bar, accompagné de sa famille ainsi que de "Maverick" (Tom Cruise) et "Charlie" (Kelly McGillis), il se lance dans une interprétation enthousiaste du morceau rock iconique Great Balls Of Fire de Jerry Lee Lewis.
Une séquence parmi les plus cultes du film de 1986, d'autant plus qu'aujourd'hui un hommage y est rendu dans Top Gun : Maverick. En effet, 36 ans plus tard, le petit Bradley est devenu pilote de l'US Navy, indicatif "Rooster", et à l'instar de son père reprend donc au piano du "Deck" le fameux morceau. On n'en voit que quelques secondes dans Top Gun : Maverick, mais la production vient de dévoiler une vidéo où l'acteur reprend entièrement le morceau, avec sa propre voix (en tête d'article). Une séquence absente du montage final du film, et qui existe plutôt comme le clip du morceau, présent sur la bande originale de Top Gun : Maverick.
Miles Teller, un acteur qui a de la voix
À y regarder de plus près, la ressemblance entre les deux séquences est très travaillée. Avec la même énergie et le même enthousiasme, "Rooster" reprend ainsi le morceau d'abord joué par son père "Goose", avec les mêmes accessoires. En effet, des lunettes à la chemise hawaïenne en passant par la moustache, la filiation est particulièrement mise en avant.

Différence notable entre les séquences des deux films : "Maverick" participe au morceau dans Top Gun en rejoignant "Goose", dans la suite, il vient de se faire jeter du bar et observe la scène depuis une fenêtre, soudainement envahi par la nostalgie. Une séquence très réussie, qui définit entièrement et en quelques secondes son rapport à son co-équipier décédé, et à son fils, devenu un de ses élèves.