Un producteur de Fast & Furious 8 poursuit Universal

Un producteur de Fast & Furious 8 poursuit Universal

Tourmente pour le spin-off de l’incontournable saga "Fast & Furious", "Hobbs and Shaw". Le producteur historique de la franchise, Neal H. Moritz poursuit en justice Universal pour non-respect du contrat le liant à la franchise. L’homme accuse notamment le studio de rupture d'un contrat oral et d'une promission de fraude financière.

La mort prématurée de Paul Walker (Brian O’Conner) et l’arrivée de The Rock avaient totalement modifié l’ambiance générale de la saga. Le duo Johnson-Statham s’est peu à peu imposé jusqu’à la naissance d’un spin-off les réunissant tous deux. Actuellement en tournage, Hobbs and Shaw réalisé par David Leitch a totalement réinventé l’esprit initial de la franchise. Universal ne mise plus tous ses jetons sur Vin Diesel alias Dominic Toretto depuis un bon bout de temps. Les voitures sont reléguées au garage pour laisser place au face à face entre Dwayne Johnson (Luke Hobbs) et Jason Statham (Deckard Shaw), accompagné du charismatique bad guy Idris Elba. Nous vous présentions d’ailleurs il y a trois jours la première photo du grand méchant dans le spin-off.

La franchise mise à mal

Selon nos confrères du Hollywood Reporter, Hobbs and Shaw se trouve dans de sales draps. Le producteur Neal H. Moritz traîne en effet le studio Universal en justice pour non-respect du contrat le liant à la franchise. D'après le plaignant, le studio serait revenu sur un accord verbal concernant la somme qu'il devait toucher. Celle-ci fut bien inférieure à celle promise, ce à quoi s’ajouta la menace de le faire disparaître totalement du générique en cas de refus.

Une situation inadmissible pour Moritz qui demande réparation. L’homme souhaite être réinvesti ou, dans le cas contraire, recevoir 10 millions de dollars en dommages et intérêts. L'accord verbal stipulait par ailleurs que le producteur recevrait 2 millions de dollars de compensation à la sortie du film en échange d'une participation financière au départ. Universal aurait donc tout bonnement décidé de faire machine arrière quelques jours avant le début du tournage. Cela aurait eu lieu à cause d’un budget beaucoup plus élevé que prévu. Rien n’est officiellement confirmé pour l’heure.

Un homme investi

Rendons à César ce qui est à César… Il semblerait en effet que Moritz ait lui-même proposé l’idée originale du spin-off. Le producteur aurait ainsi passé un an et demie à développer ce fameux projet. L’homme poursuit en affirmant que le studio a commis une "fraude promissoire" en le retirant de la liste des producteurs principaux. Il demande désormais à être crédité en tant que producteur en chef.

Universal n'a pas encore répondu officiellement à cette attaque et le tournage se poursuit tranquillement. Nul ne sait combien de temps la justice mettra à éclaircir tout ça. La poursuite venant tout juste d’être déposée, on peut craindre un procès particulièrement long. Un accord verbal risque effectivement d'être difficile à démêler devant un tribunal, à moins qu’Universal n’en atteste.Ce genre de poursuites étant fréquentes dans le domaine du divertissement, la production pourrait très bien ne pas en pâtir. Affaire à suivre donc, on vous tient informés dès lors qu’on en sait plus.

La date de sortie américaine demeure pour l’heure inchangée, à savoir le 11 août 2019.