En 2012 Ken Scott avait quitté le tournage de "The Grand Seduction" pour tourner le remake de "Starbuck". Il vient d'être condamné à payer un dédommagement aux deux sociétés de production.
En France, on avait découvert le Québécois Ken Scott en 2011 avec son second long-métrage Starbuck. Un feel-good movie dans lequel un adulte irresponsable du nom de David Wozniak découvrait être le géniteur de 533 enfants. Le film fit près de 500 000 entrée chez nous et rapporta plus de trois millions de dollars au box-office québécois. Il donna lieu à un remake français (Fonzy) et un américain (Delivery Man), tous deux bien moins réussi.
Starbuck plutôt que La Grande séduction
Mauvaise nouvelle pour le cinéaste qui vient d'être jugé par La Cour supérieure du Québec, lui imposant de rembourser 100 000 dollars à deux producteurs pour avoir quitté prématurément le tournage de The Grand Seduction.
La somme sera divisée à hauteur de 53 528,94 dollars pour l'entreprise Max Films, dirigée par Roger Frappier, et 44 517,99 dollars à Morag Loves Company, comme l'annonce le site québécois La Presse.
Cette décision fait suite à une affaire qui remonte au printemps 2012. La maison de production Max Films avait débuté le tournage de The Grand Seduction, remake de La Grande séduction de Jean-François Pouliot et dont Scott a écrit le scénario. C'est ce dernier qui devait se charger de la réalisation. Mais suite à des délais de production, le réalisateur quitta le projet pour tourner le remake de Starbuck.
Les poursuites contre le réalisateur ont commencé le 23 juillet 2014. Il aura donc fallu 4 ans pour que la justice québécoise rende son jugement.
Concernant le cinéma, on pourra retrouver Ken Scott prochainement avec L'Extraordinaire Voyage du fakir qui sortira en France le 30 mai 2018.