Netflix : cette série basée sur une affaire criminelle choquante cartonne auprès des abonnés

Netflix : cette série basée sur une affaire criminelle choquante cartonne auprès des abonnés

Après "Mon petit renne", c'est une autre série adaptée d'une sordide histoire vraie qui cartonne sur Netflix : "L'Affaire Asunta", basée sur l'affaire criminelle d'Asunta Basterra Porto, qui avait fait trembler l'Espagne en 2013.

L'Affaire Asunta : c'est quoi cette mini-série Netflix qui cartonne ?

Arrivée sur Netflix le 26 avril dernier, la mini-série espagnole L'Affaire Asunta s'est directement hissée à la deuxième place des séries les plus visionnées en France, juste derrière Mon petit renne. Ces deux séries ont en commun d'être adaptées de véritables histoires sordides. Si cette dernière relate un cas extrême de harcèlement, la première revient sur une histoire criminelle qui a choqué l'Espagne il y a plus d'une dizaine d'années, après la mort suspecte d'une adolescente de 12 ans, près de Saint-Jacques-de-Compostelle.

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La mini-série en six épisodes revient sur l'enquête qui a conduit les autorités à mettre en doute les témoignages des parents adoptifs de la jeune fille, Rosario Porto et Alfonso Basterra. Le dernier épisode est entièrement consacré au procès de ces derniers, alors que l'étau s'est peu à peu refermé sur eux, et que leur culpabilité dans la mort de leur fille adoptive ne faisait plus de doute.

L'histoire vraie glaçante derrière la série

Le 21 septembre 2013, Asunta Basterra Porto, une adolescente de 12 ans d'origine chinoise, a été retrouvée morte près de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ses parents adoptifs, Rosario Porto et Alfonso Basterra, ont signalé sa disparition peu avant, mais leur comportement a rapidement soulevé des soupçons.

Le procès a commencé en septembre 2015, deux ans après la découverte du corps d'Asunta. Rosario Porto, 46 ans, et Alfonso Basterra, 51 ans, étaient accusés d'avoir drogué et tué leur fille adoptive. Les enquêteurs ont révélé qu'Asunta avait été droguée pendant des mois avec des anxiolytiques, notamment du Lorazepam, provoquant une somnolence remarquée par ses enseignants. L'autopsie a révélé que la petite fille était morte par asphyxie.

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Les accusations ont été renforcées par des contradictions dans les témoignages des parents. Rosario Porto a été arrêtée peu après les funérailles de sa fille, suivie de près par l'arrestation d'Alfonso Basterra. Les autopsies ont montré que le corps d'Asunta contenait du Diazepam, un antidépresseur consommé par Rosario Porto, suggérant une possible implication directe.

Lors du procès, Rosario Porto a témoigné en larmes, affirmant avoir fait de son mieux pour élever Asunta et que son bonheur était sa "seule préoccupation". Malgré cela, les éléments contradictoires et l'accusation de l'avoir tuée, notamment pour un héritage potentiel (les grands parents maternels d'Asunta sont décédés un an avant sa mort), ont pesé lourd.

Le procès s'est poursuivi jusqu'au 21 octobre 2015, aboutissant à la condamnation des deux parents à 18 ans de prison chacun pour le meurtre de leur fille adoptive (même si c'est la mère qui aurait asphyxié sa fille, le père a été reconnu complice). En novembre 2020, Rosario Porto s'est suicidée dans sa cellule de prison, par pendaison.

Cette affaire a non seulement choqué l'Espagne, mais a également résonné en France, notamment en raison de l'implication de Rosario Porto, ancienne consule honoraire de France en Galice. L'affaire continue de soulever des questions, en particulier sur les motifs du crime, qui demeurent encore flous à l'heure actuelle.