Bad Banks : la nouvelle série Arte dans le milieu de la haute finance

La série allemande sous fond de thriller intrigant démarque sur Arte en Mars.

La série Bad Banks réunit tous les ingrédients du thriller inquiétant. Intrigues, manipulations, coups bas, en six volets la série plonge dans le monde obscur de la finance.

Bad Banks, la série sous haute tension

D’un côté, les séries qui détendent et font rire, de l’autre, les séries qui mettent les nerfs en boules, mais on raffole. Bad Banks promet d’être dans la seconde catégorie. En effet, elle compte saisir dès le premier épisode le spectateur pour ne le lâcher qu’au dernier épisode, à bout de souffle. Et comment compte-t-elle s’y prendre ? Eh bien, en déployant toutes les ficelles du bon thriller à suspense qui secoue le téléspectateur dans tous les sens.

Au départ, le synopsis est simple. Jana Liekam (Paula Beer) vient de se faire licencier, sans détour, du Crédit National. Mais aussitôt sa supérieure lui propose un deal : se faire embaucher à Global Invest, un banque rivale, à Francfort, et de lui servir d’espion. Les évènements se passent tels quels. Jana Liekam se prend au jeu de ce scénario dangereux. Car là voilà embarquée dans un périple qui ne sera pas de tout repos.

Un casting plongé dans les eaux troubles de la finance

Paula Beer interprète avec classe et brio la jeune banquière arriviste. Récemment, on l’avait vu jouer auprès Pierre Niney dans Frantz. Face à elle, une panoplie de personnages prêts à se servir d’elle et à la manipuler, et vice-versa. On retrouve Jean-Marc Barr dans le rôle du directeur de banque.

Mon personnage dirige la banque allemande Global Invest, c’est quelqu’un qui doit rassurer les investisseurs et inspirer la confiance des actionnaires. C’est un pur technocrate qui fait partie de l’élite : bien éduqué, charmeur, intelligent. Il a su comment gravir les échelons

Un casting de personnages ambigus et malmenés par une histoire impitoyable qui ne craint aucun excès de pouvoir.
La série est réalisée par Christian Schwochow. Il a su créer une ambiance obscure. Le scénario l’a tout de suite plu :

Ce monde de la haute finance, que je ne connaissais pas, m’intriguait, et j’ai trouvé le scénario d’Oliver Kienle fascinant : il ne porte aucun jugement et ses personnages sont intéressants car ambivalents. Le texte contenait en germe tous les ingrédients d’une série excitante, moderne, critique et politique.

Bad Banks promet donc de rivaliser avec les bonnes séries que l’on visionne jusqu’à la dernière seconde. Elle est, par ailleurs, en sélection à la Berlinade.

La série qui comporte 6 épisodes de 50 minutes sera diffusée sur Arte dès 20h55, les 1er et 2 mars prochains.