Berlin 56 : La série féministe d'Arte disponible en replay

Berlin 56 : La série féministe d'Arte disponible en replay

C'est ce que l'on appelle une petite pépite. Ainsi, le 6 avril dernier, Arte lançait sa mini-série « Berlin 56 », programme baignant dans le féminisme et le rock'n'roll peu après la Seconde Guerre mondiale. Suivie par plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs conquis, la série est désormais disponible en replay pour les plus curieux d'entre vous. Lumières !

Vous en conviendrez : rares sont les critiques dithyrambiques à l'égard des séries d'Arte. Bien que la qualité de celles-ci soit rarement remise en doute, force est de constater que la chaîne franco-allemande ne bénéfice pas de la plus grosse audience dans le monde de l'audiovisuel. Une caractéristique qui n'empêche pas le diffuseur d'être à l'origine de certaines pépites. Parmi ces dernières : Berlin 56.

Et pour cause, alors que les trois premiers épisodes de cette mini-série ont été diffusés jeudi 6 avril, la critique s'émerveille déjà pour ce programme porté par le féminisme de trois protagonistes. Un univers embarqué par le rock'n'roll des années 50. Sans plus tarder, un petit tour du côté du synopsis :

Caterina Schöllack dirige une prestigieuse école de danse berlinoise. Sa plus grande préoccupation est de marier ses trois filles, Monika, Eva et Helga, à des gentlemen bien établis et de bonne famille, afin de conserver les traditions dans son école de danse “Galant”. Toutefois, Monika vit difficilement son entrée dans l’âge adulte et son rôle en tant que femme à cette époque. Elle est en effet fascinée par un tout nouveau monde fait de coiffures banane, de vestes en cuir, de jupons et de rock and roll.

Tentant, n'est-ce pas ?

UNE MISE EN SCÈNE « LÉGÈRE »

Depuis la diffusion de ses premiers épisodes, Berlin 56 se voit consacrer de nombreux articles critiques. Et le constat est sans appel : la mini-série se veut à la fois touchante et pertinente. Seul point noir notamment soulevé par Télérama : sa mise en scène quelque peu « légère ».

Mais outre cet aspect technique perfectible, le média spécialisé se prend de passion pour ce projet et se met même à imaginer la suite logique des personnages :

Les filles Schöllack sont tiraillées entre tradition et modernité, écrasées par l'ambition de leur mère, brutalisées par des hommes aussi perdus qu'elles. La libération de Monika, dingue de «musique afro» et de «danse obscène», sera particulièrement réjouissante.

N'attendez plus et courez découvrir Berlin 56 sur Arte+7. Les trois derniers épisodes seront diffusés sur la chaîne traditionnelle le 13 avril prochain !