Le réalisateur "The Raid", Gareth Evans, travaille actuellement avec HBO à la création d’une série originale sur la criminalité à Londres. Ca donne évidemment très envie !
Prenez d’un côté Gareth Evans, qui avec The Raid et The Raid 2 a mis à l’amende 90% du cinéma d’action. Deux films indonésiens bruts de décoffrages qui laissaient place aux combats au corps-à-corps entre policiers et hors-la-loi.
De l’autre, prenez HBO, probablement la chaîne américaine la plus intéressante en matière séries originales, qui n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de montrer de la violence (coucou Game of Thrones). À partir de là, on ne peut que se frotter les doigts devant un projet qui réunirait le cinéaste et la chaîne.
Le crime dans les rues de Londres
En effet, Gareth Evans serait en charge d’une série à gros budget pour Cinemax (filière de HBO à qui on doit notamment Banshee ou The Knick). Celle-ci s’intitule pour l’instant Gangs of London et se déroulera donc logiquement... À Londres et avec des gangs !
Plus précisément, la série débutera après l’assassinat d’un chef de gang, et verra plusieurs groupes criminels à travers le monde se battre pour le pouvoir. Une idée originale qui vient de Gareth Evans lui-même, qui dirigera la série dans l’idée de proposer une « expérience cinématographique ». Il a d’ailleurs ajouté :
Ce fut une expérience passionnante de se lancer dans une narration sur une longue durée, et d’explorer un monde multiculturel de la criminalité mondiale comme on peut le voir dans les rues de Londres.
Étant donné la vision singulière d’Evans, et ses qualités de metteur en scène, cette série s’annonce déjà palpitante. Mais surtout, on peut s’attendre à voir une véritable proposition visuelle sur petit écran. Élément qui fait encore souvent défaut, même dans des grosses productions à l’image léchée, mais dépourvu d’intention cinématographique.
Il faudra en tout cas attendre 2019 avant de pouvoir découvrir Gangs of London, déjà qualifiée par la production de Sky (qui co-produit avec HBO) de « spectacle sans égal ». On veut bien la croire !