Le Mensonge sur France 2 : gros succès pour la série tirée d’une histoire vraie avec Daniel Auteuil

Le Mensonge sur France 2 : gros succès pour la série tirée d’une histoire vraie avec Daniel Auteuil

France 2 a diffusé les deux premiers épisodes de la série "Le Mensonge", portée par Daniel Auteuil. Le succès a été immédiat, coup de projecteur sur la mini-série adaptée d’un fait réel.

Un maire en eaux troubles dans Le Mensonge

La série Le Mensonge est librement inspirée du récit de Christian Iacono, qui s’était retrouvé au cœur d’un scandale en 2000. La mini-série se penche ainsi sur l’histoire du maire de la ville de Vence, en Côte d’Azur, renommé Claude pour l’occasion. Ce dernier, qui ambitionne de devenir sénateur, a tout réussi dans sa vie : son mariage, sa carrière… Mais pour son petit-fils de neuf ans, appelé Lucas dans la série, la vie se déroule beaucoup moins bien : ses parents divorcent et le petit garçon n’est pas bien dans sa peau.

Pire, un jour, Lucas accuse subitement son grand-père de l’avoir violé. Leurs deux vies basculent alors, et ce sera désormais parole contre parole, jusqu’à ce que la vérité éclate, seulement quinze longues années plus tard. Mais ce ne sera pas la vérité à laquelle tout le monde avait cru…

Daniel Auteuil prête ses traits à Claude dans Le Mensonge, tandis que son petit-fils est joué par deux acteurs qui se succèdent dans le rôle. Alex Terrier-Thiebaux l’incarne d’abord dans son enfance et Victor Meutelet prend ensuite le relais, lorsque l’intrigue saute de quelques années et que l’on retrouve Lucas pendant son adolescence. Le reste de la distribution de la mini-série compte entre autres Charlie Bruneau, Benjamin Bellecour, Grégoire Bonnet, Catherine Alric, Myriam Bourguignon ou encore Jules Gauzelin.

Le Mensonge, entre les mains d’un spécialiste du genre

Le Mensonge a été réalisé par un habitué des productions inspirées de faits judiciaires réels, puisque c’est Vincent Garenq qui en a dirigé les quatre épisodes. Il a ainsi adapté un scénario qu’il a lui-même écrit. Avant de signer Le Mensonge, Garenq avait réalisé trois films inspirés de faits divers judiciaires ou politico-financiers.

Il avait d’abord mis en boîte Présumé Coupable, centré sur l’affaire d’Outreau, et sorti en 2011. Quatre ans plus tard, il dévoilait L’Enquête, porté par Gilles Lellouche, et qui s’intéressait cette fois à l’affaire Clearstream. Puis, en 2016, le réalisateur avait déjà dirigé Daniel Auteuil pour Au Nom De Ma Fille, qui racontait le combat d’André Bamberski pour faire traduire l’assassin de sa fille en justice. Dans ces trois cas, Garenq avait aussi signé les scénarios des films, mais s’était cette fois entouré de coscénaristes.

Le Mensonge en tête des audiences du 5 octobre

Les deux premiers épisodes du Mensonge ont été diffusés ce lundi 5 octobre sur France 2. Et le public était au rendez-vous, puisque la série centrée sur les déboires du maire de Vence a attiré 4.690.000 téléspectateurs, soit 19,3 % des parts d'audience. Ce score la place ainsi en tête des audiences du soir, un succès de bon augure pour les deux derniers épisodes à venir.

Le Mensonge est découpé en quatre parties d’environ 52 minutes chacune. Alors que les deux premiers épisodes étaient dévoilés ce lundi 5 octobre sur France 2, les deux derniers, intitulés L'impasse et Le dernier combat, arriveront la semaine prochaine à la même heure sur la chaîne.