Mike : la nouvelle série d’OCS pleine de promesses

Mike : la nouvelle série d’OCS pleine de promesses

Nous étions invités à assister à une journée de tournage de la nouvelle série d’OCS, "Mike". Une série coécrite par Frédéric Hazan et Max Boublil et réalisée par Frédéric Hazan.

Nous sommes le lundi 28 mai, la matinée est ensoleillée et ma balade dans le Park Racing dans le 16e arrondissement de Paris est très agréable. De part et d’autre de mon chemin, se dressent des courts de tennis, la quinzaine de Roland Garros venant à peine de démarrer, j’aperçois des joueurs et des joueuses en plein entraînement. Le cadre est posé, cette matinée est placée sous le signe de la décontraction.

J’arrive sur le lieu, plusieurs camions de tournage sont garés les uns derrière les autres, celui de la régie, celui des loges et les véhicules techniques. Juste au milieu, une table régie bien garnie est dressée. Au cul d’un camion, Julien Boisselier dit en revoir à Frédéric Hazan qui le remercie. Je reconnais bien là ces ambiances de tournage. Mais une seule chose m’interroge : où est donc le décor ? Dès la première prise à laquelle j’assiste, je comprends. Au son de l’action de Frédéric Hazan, Max Boublil et Bruno Lochet marchent en direction de la table de régie. Bruno Lochet, tient de manière hésitante une feuille de service, Max Boublil s’en saisit et lui reproche de s’être trompé sur l’horaire. Un peu penaud, Bruno Lochet lui répond qu’il n’a pas osé demander par peur de passer pour un imbécile. Arrivés à la table régie, ils croisent la maquilleuse qui se rappelle au bon souvenir de Max Boublil. Il y a comme des airs de nuit américaine sur ce tournage.

Le pitch de  la série Mike est simple : Mike est un chanteur qui a connu une gloire éphémère au début des années 2000. Avec son tube, ultra calibré, « dis-le-moi en face », dont on devine l’extrême profondeur, il a vendu un million de singles. Mais depuis, son inspiration et ses économies se sont faites plus rares, il est redescendu sur terre. Quand la série commence, Mike vit avec Franck, son ex-régisseur, devenu son manager.

Tout comme sa gloire passée, son ex-femme, Caroline, est partie avec sa fille, aujourd’hui âgée de 11 ans. Caroline a refait sa vie avec Juliette, une jeune femme fiable et équilibrée, tout l’inverse de Mike. Mike a désormais l’objectif de retrouver la consécration et reconquérir son amour d’antan. Mais son tempérament excessif et autodestructeur ne va pas l’aider.

Une série très bien écrite

Cette journée de tournage apporte deux éclairages quant aux promesses de la série : la qualité du casting et le soin apporté à l’écriture. Ainsi, entre deux prises, l’ex-acteur des Deschiens, Bruno Lochet vient tailler le bout de gras avec nous et nous en dit davantage.

En interprétant le personnage, en m’appropriant ses paroles, je me suis aperçu à quel point c’est bien écrit, c’est juste et vrai, c’est intelligent. Quand c’est juste et vrai, c’est que ça résonne.

La présence de grands acteurs dans cette série fait penser au casting d’un long-métrage, et tous avouent que ce qui les a attirés, c’est avant tout la qualité de l’écriture. Comme le confirme Julien Boisselier :

Ce qui m’a plu c’est surtout l’écriture de Frédéric, c’est vraiment un auteur de talent. J’ai trouvé formidable ce que j’ai lu. Ce n’est pas simple d’écrire des comédies et je pense qu’il a trouvé un ton particulier. On fait souvent des choses à l’américaine, mais là je trouve que l’on n'est dans aucune référence. On est vraiment dans quelque chose d’assez libre, dans un ton assez libre avec des références qui viennent de je ne sais pas où. Mais il a un univers et c’est pour cela que l’on est autant d’acteurs à venir sur son projet, pas forcément avec des gros rôles, mais on sait qu’il y a quelque chose qui va se passer différemment.

En effet, la liste du casting donne vraiment envie sur cette série : Max Boublil, Frédéric Hazan, Bruno Lochet, Gwendolyn Gourvenec, Lilou Fogli, Liona Bordonaro, Leslie Medina. Et avec la participation de : Richard Berry, Claire Nadeau, Julien Boisselier, Philippe Katerine et Sinclair.

Ainsi OCS a bâti sa réputation sur une liberté de ton plus grande qu’ailleurs. Et la série Mike semble ne pas faire exception. En témoigne la bonne humeur du plateau et l’enthousiasme des acteurs, on a qu’une seule envie, découvrir cette série.