Lorsqu'un acteur signe pour un projet, il n'est jamais assuré que la rencontre avec le public se passe bien. Tant de paramètres peuvent faire en sorte que le mariage ne fonctionne pas. Avant la sortie de "Stranger Things", David Harbour pensait que la série Netflix n'allait pas être aussi forte.
Avec son côté rétro très (!) appuyé, ses personnages attachants et ses éléments fantastiques, la série Stranger Things est devenue un titre phare de la plateforme Netflix. Peut-être même le programme le plus populaire sur lequel la firme américaine peut s'appuyer. La période avant la sortie de la saison 3 cette année a démontré tout l'engouement qui existait quand on parle de Stranger Things. Massivement consommée par les abonnés, cette nouvelle salve d'épisodes débouchera sur une quatrième, déjà en préparation.
Maintenant qu'on a vu sa portée et sa popularité, David Harbour, l'interprète du shérif Jim Hopper, a avoué qu'il n'était pas franchement confiant lorsqu'il a commencé à tourner dedans. Lors de son passage dans The Late Show de Stephen Colbert (via Yahoo!), il est revenu sur son état d'esprit à l'époque de la saison 1 :
J'étais sûr que ce serait un désastre complet et un gros échec.
L'anecdote nous fera rigoler aujourd'hui parce qu'on possède un vrai recul sur la situation et qu'on peut parler en se référant aux chiffres. Harbour s'est littéralement trompé et c'est tant mieux pour sa carrière car Stranger Things lui permet d'acquérir une vraie reconnaissance du public. En se replongeant dans le passé, il évoque des doutes de la part de l'équipe durant le tournage et reconnaît que sa performance personnelle n'était pas vraiment à la hauteur. Le personnage d'Hopper n'était pas le plus attachant dans la première saison, c'est vrai. Il avait même tendance à agacer avec son ton sarcastique. La saison suivante a rectifié le tir de ce point de vue.
La promotion de Stranger Things a déstabilisé Harbour
Toujours dans la même interview, Harbour déballe tout et avoue avoir été désorienté par le marketing de Netflix. Ou plutôt, par l'absence de marketing !
J'habite à New York, les affiches promotionnelles sont dans les bus et les cabines téléphoniques. Il y a des annonces pour les séries partout. Pas une seule trois semaines avant le lancement. Puis une semaine avant le spectacle. Je jouais avec un ami qui participait à un show très réussi et je lui ai dit : "Pas de promotion, pas de promotion. Je suppose qu'ils font une nouvelle sortie de campagne."
Là aussi, il y a de quoi sourire en lisant ça car Netflix est justement d'une redoutable efficacité dans sa manière de communiquer. On aura largement de quoi s'en rendre compte avec la promotion de la saison 4 dont la date de sortie n'est pas encore donnée. Elle débarquera sûrement l'année prochaine ou en 2021.