Une des meilleures séries Marvel fait son grand retour sur Disney+

Une des meilleures séries Marvel fait son grand retour sur Disney+

Plus de deux ans après la diffusion de la saison 1, la série Marvel "Loki" est de retour pour une saison 2 toujours proposée sur Disney+. Nous avons vu les 4 premiers épisodes, voici notre avis.

Loki est de retour sur Disney+

Depuis le lancement de Disney+, la plateforme a proposé de nombreuses séries Marvel. Mais dans le lot, il faut bien admettre que les meilleures propositions ont été au début. En effet, a-t-on vraiment eu mieux que WandaVision (2021) et Loki (2021) ?

Parmi la dizaine de programmes sériels produits jusqu'à présent, ces deux séries sont certainement les meilleures. On peut donc se ravir de voir enfin arriver la saison 2 du show consacré au Dieu de la Malice, disponible sur Disney+ à partir du 6 octobre.

Comment se termine la saison 1 de Loki ?

Dans la première saison de Loki, l'ancien ennemi des Avengers se fait arrêter par le TVA (Time Variance Authority en VO). La série évoque alors la notion de multivers avec ce groupe chargé d'arrêter toute personne qui pourrait altérer le passé ou le futur et ainsi protéger le flux temporel.

Loki est alors amené à aider l'agent Mobius pour arrêter Sylvie, une version alternative et féminine de lui-même qui causerait un véritable chaos. Sauf qu'au fil des épisodes, on apprend que la vérité est bien différente. En effet, à la fin de la saison 1, on découvre d'abord que les Gardiens du temps, soi-disant à l'origine du TVA, ne sont pas réels. De plus, une version de Kang, qui se présente comme Celui qui Demeure, explique être à l'origine des événements vécus par Loki et Sylvie.

Sophia Di Martino - Loki saison 2 ©Marvel
Sophia Di Martino - Loki saison 2 ©Marvel

Dans l'épisode final, Sylvie décide alors de le tuer, provoquant ainsi l'arrivée future d'une multitude de versions de l'antagoniste. C'est du moins ce qui est annoncé au moment où Loki se retrouve dans un monde, où la figure de Celui qui Demeure apparaît partout au sein du TVA. Un monde où, en plus, Mobius ne reconnait pas Loki...

Au programme de la saison 2

La saison 2 de Loki reprend juste après ces événements. Le héros de la série, toujours incarné par Tom Hiddleston se croit d'abord dans un monde parallèle avant de comprendre qu'il a en réalité fait un voyage dans le temps. Chose pourtant impossible au sein du TVA, et appelée Errance temporelle, que Loki doit régler en priorité.

Pour cela, il peut compter sur O.B, un nouveau personnage interprété par Ke Huy Quan et qui apporte une bonne touche de comédie. C'est d'ailleurs toujours une des qualités de Loki dans cette saison 2, cette capacité à utiliser l'humour pour des ruptures de ton, sans venir empiéter sur la part dramatique. Car oui, le danger est bien présent dans ces nouveaux épisodes qui embarquent immédiatement le spectateur dans une aventure passionnante.

Ke Huy Quan - Loki saison 2 ©Marvel
Ke Huy Quan - Loki saison 2 ©Marvel

Sans trop en révéler, la priorité de Loki dans les premiers épisodes de la saison 2 est de retrouver Sylvie. À cela s'ajoute des conflits importants au sein du TVA. Les employés ayant découvert qu'ils avaient en réalité une vie avant sur le flux temporel, mais que leurs souvenirs ont été effacés. Faut-il alors partir à la découverte de cette vie qui leur a été enlevée, ou accepter de vivre dans l'ignorance comme Mobius ?

Un questionnement également sur le libre arbitre permet d'apporter un peu plus de profondeurs aux personnages et de rendre toujours très empathique Sylvie. Son interprète, Sophia Di Martino, offre d'ailleurs encore une fois une excellente performance et reste une des grandes réussites de Loki. La saison 2 alterne alors entre des lieux du passé (les meilleurs moments) et le TVA, tout en développant des enjeux dramatiques de plus en plus importants autour de Ravonna Renslayer (Gugu Mbatha-Raw). Une séquence effrayante de l'épisode 4 vient d'ailleurs frapper le spectateur. Par sa dimension tragique, cette saison 2 se révèle ainsi une réussite à la hauteur des espérances.