Love and Monsters sur Netflix : c'est quoi cette comédie avec Dylan O'Brien ?

Un Zombieland avec des gros monstres

Love and Monsters sur Netflix : c'est quoi cette comédie avec Dylan O'Brien ?

Un jeune homme arpente un monde ravagé après une catastrophe pour retrouver l'élue de son cœur. C'est le programme de "Love and Monsters", une comédie post-apocalyptique avec Dylan O'Brien qui vient d'arriver dans le catalogue Netflix.

C'est quoi cette comédie avec des monstres énormes ?

Love and Monsters débute quelques années après un événement qui a ravagé la Terre. Les humains ont tenté de contrer une météorite en la détruisant avec un tir groupé de missiles. Cette solution pour sauver notre planète a engendré un autre problème : des retombées qui ont renversé la chaîne alimentaire. Les animaux ont muté et sont devenus des monstres disproportionnés. Par exemple, le président des Etats-Unis s'est fait dévorer par un papillon géant. Dans ce contexte, les 5% de la population qui ont pu survivre ont mis en place une nouvelle organisation pour faire perdurer l'espèce humaine.

Différentes colonies se sont formées et c'est dans l'une d'elles que se trouve Joel, le héros de Love and Monsters. Quand d'autres sont assez doués pour combattre les bestioles mutantes, lui n'est pas du genre à se distinguer par sa bravoure. Joel va cependant aller contre sa nature en entreprenant un voyage de plus de 100 kilomètres. Son but est de retrouver Aimee (Jessica Henwick), la jeune femme dont il est tombé amoureux avant cette ère post-apocalyptique. Vous vous en doutez, sa route va être jonchée de dangers.

Love and Monsters
Joel (Dylan O'Brien) - Love and Monsters ©Netflix

Love and Monsters : un petit air de Bienvenue à Zombieland

Dans le rôle principal, on retrouve Dylan O'Brien, le Stiles de la série Teen Wolf ou encore le héros de la trilogie Le LabyrintheLe public adolescent sait qui il est et ça tombe bien parce que c'est justement la cible de Love and Monsters. Produit par Shawn Levy (Stranger Things), le film a été fait pour une trentaine de millions de dollars et devait bénéficier d'une sortie traditionnelle dans les salles. Sort auquel il n'a eu droit que brièvement aux Etats-Unis, à cause de la pandémie. Netflix a flairé le bon coup et s'est entendu avec Paramount pour la gestion de la distribution à l'international.

La comparaison avec Bienvenue à Zombieland revient souvent pour définir Love and Monsters. Elle est autant répandue que logique. Nous sommes aussi devant un road movie teinté d'humour, sauf que les monstres remplacent les morts-vivants. Ça n'a ni la dimension gore du film de Ruben Fleischer ni l'explosive inventivité. Mais on retrouve plusieurs points communs : un jeune héros, un mentor expérimenté incarné par Michael Rooker qui rappelle Tallahassee, des interactions directes avec le public, l'humour doucement méchant et d'autres choses. Il est peu probable que Love and Monsters atteigne le statut culte de Bienvenue à Zombieland. Ce qui ne l'empêche néanmoins pas d'être un petit moment de cinéma fort agréable.

À découvrir sur Netflix.