Braquage à l'italienne : pourquoi Edward Norton a refusé de participer à la promotion du film ?

Une forte tête !

Braquage à l'italienne : pourquoi Edward Norton a refusé de participer à la promotion du film ?

En 2003, F. Gary Gray mettait en scène « Braquage à l’italienne », un thriller porté par Mark Wahlberg, Charlize Theron ou encore Edward Norton. Mais saviez-vous que ce dernier ne voulait pas tourner dans le film et a été obligé par la Paramount ?

Braquage à l’italienne : un honnête divertissement

Avant de mettre en scène N.W.A. – Straight Outta Compton, Fast & Furious 8 et le désastreux Men in Black : International, F. Gary Gray s’est fait un nom avec Braquage à l’italienne en 2003. Porté par Mark Wahlberg, Charlize Theron, Edward Norton, Jason Statham ou encore Donald Sutherland, le long-métrage a rencontré des retours critiques relativement positifs. Côté box-office, l’œuvre a rapporté plus de 176 millions de dollars de recettes au box-office (pour un budget de 60 millions).

Braquage à l'italienne
Braquage à l'italienne ©Paramount Pictures

Le film doit évidemment beaucoup à son casting quatre étoiles. Pourtant, Edward Norton, qui incarne Steve Frezelli, ne voulait pas tourner dans le long-métrage. C’est la Paramount qui a obligé le comédien à participer au tournage de Braquage à l’italienne. Explications :

Edward Norton forcé de tourner dans le film

En effet, à l’époque, Edward Norton était sous obligation contractuelle avec la Paramount. Lorsqu’il choisi de participer au thriller Peur primale en 1996, il signe un contrat de trois films avec la Paramount. Sauf qu’Edward Norton est un acteur qui aime défendre sa liberté artistique et créative. Ainsi, les années suivantes, il refuse toutes les propositions de la Paramount. Les pontes du studio commencent à perdre patience et l’obligent à tourner dans Braquage à l’italienne.

Braquage à l'italienne
Braquage à l'italienne ©Paramount Pictures

L’acteur n’a pas d’autre choix que d’obtempérer et devient donc le visage du grand méchant. Cependant, en représailles, Edward Norton refuse catégoriquement de participer à la promotion du long-métrage. Un boycott qu’il reproduira quelques années plus tard avec le film Marvel L’Incroyable Hulk, mécontent du montage final. Cette histoire prouve encore une fois l’indépendance créative d’Edward Norton et sa volonté de tenir tête aux décisions des gros studios. Quant à Braquage à l’italienne, le film a failli avoir une suite quelques années plus tard, mais le projet ne s’est jamais concrétisé. Enfin, il y a quelques années, le long-métrage a failli être dérivé sous forme d'une série TV, mais là encore, le projet n'a jamais été développé par la Paramount.