Ce soir 20 ans d'écart ou La Ligne verte ? Suivez le guide (tv)

Ce soir 20 ans d'écart ou La Ligne verte ? Suivez le guide (tv)

Sommes-nous sérieusement en hésitation face à "20 ans d'écart" et "La Ligne verte" en ce jeudi 6 septembre ? Totalement, et c'est assumé.

Tout d'abord, désolé pour cette absence de notre guide depuis quelques jours. La faute n'en revient ni aux vacances prolongées ni à la rentrée, mais aux programmes TV ! Franchement, au maximum chaque soir on vous aurait conseillé un film, donc niveau duel on repassera. C'était d'un triste, mais d'un triste ! À croire que ceux qui gèrent les programmations n'avaient pas plus envie de reprendre le boulot que les jeunes (haha, on parle comme des vieux) de reprendre les cours. Bon heureusement, ça semble aller mieux maintenant, même si de toute façon, il y a France / Allemagne ce soir donc nous on ne fera même pas de choix. Mais pour celles et ceux qui n'aiment pas le foot, vous pouvez continuer à lire.

Le match de ce soir opposera donc 20 ans d'écart à La Ligne verte.

20 ans d'écart sur TMC à 21h

Alice est une mère célibataire de 38 ans qui travaille pour un magazine de mode populaire. Sauf que malgré son perfectionnisme, elle ne peut pas rivaliser avec une nouvelle venue, beaucoup plus jeune qu'elle. Alors quand à la suite d'un malentendu, les gens la croient en couple avec Balthazar, de 20 ans son cadet, elle y voit l'opportunité d'être "dans le coup".

Dans l'océan de comédie romantique française, il est difficile de s'y faire remarquer. 20 ans d'écart y arrive avec brio grâce à son rythme et ses dialogues ciselés. C'est extrêmement drôle et très bien écrit. Ça en dit d'ailleurs beaucoup sur les mentalités actuelles où la différence d'âge n'a pas d'importance... si c'est l'homme qui sort avec une jeunette et non l'inverse. Enfin, on soulignera que le film est porté par un casting exceptionnel jusque dans les seconds rôles, mais le duo Virginie Efira et Pierre Niney est un vrai coup de cœur.

La Ligne verte sur TFX à 21h

En 1935, la "ligne verte" désigne le couloir de la mort dans les prisons où les condamnés attendent leur exécution. Un jour, Paul Edgecomb, le surveillant-chef, voit débarquer un nouveau prisonnier, un géant du nom de John Coffey. Un homme extrêmement doux et doté d'étranges pouvoirs...

Oui c'est pathos à l'excès, oui c'est manichéen, mais bordel que c'est bien fait. D'habitude, quand un film cherche trop à ouvrir les vannes lacrymales, il provoque l'effet inverse, mais La Ligne verte nous a fait acheter des actions chez Kleenex. C'est bouleversant, c'est humain et on a tous voulu faire un gros câlin à Michael Clarke Duncan, le vrai « patron » du long-métrage. Voilà, on chiale rien que d'y penser.

Résultat du match de ce soir : finalement un combat serré puisque ce sont deux émotions qui s'affrontent : le rire ou les larmes. Chacun dans leur domaine, 20 ans d'écart et La Ligne verte ne vous décevrons pas.