Anne Hathaway et Rebel Wilson forment un duo de choc dans « Le coup du siècle ». Toutefois, le film aurait pu être interdit aux mineurs de moins de 17 ans (sauf s'ils étaient accompagnés d'un adulte). Heureusement, Rebel Wilson a pu empêcher cela.
Le coup du siècle : Ocean’s Two
Depuis ses apparitions dans Mes meilleures amies et surtout dans la saga Pitch Perfect, Rebel Wilson est devenue l’une des plus grandes stars féminines de la comédie américaine actuelle. Une véritable success story pour la star australienne qui, jusqu’en 2011, n’était connue que sur ses terres natales. Ainsi, après avoir bouclé le troisième et dernier volet de Pitch Perfect, l’actrice se retrouve à l’affiche de quatre films durant la même année 2019 : Isn’t it romantic, Jojo Rabbit, Cats et donc Le coup du siècle. Pour l’occasion, elle fait équipe avec Anne Hathaway pour former un duo qui rappelle un autre buddy movie au féminin : Les flingueuses, avec Sandra Bullock et Melissa McCarthy.
Le coup du siècle suit Joséphine et Penny, deux arnaqueuses qui opèrent dans des milieux sociaux très différents. Initialement opposées, les deux femmes vont pourtant faire équipe afin de tenir un pari fou.
Release the PG-13
Ces dernières années, Hollywood s’amuse à réaliser des remakes de film, dont le casting ou bien les personnages principaux étaient initialement des hommes. On a pu le découvrir avec SOS Fantômes, Ocean’s 8 ou bien encore Ce que veulent les hommes. Le Coup du siècle s’ajoute à cette liste puisqu’il est le remake du film Le plus escroc des deux. En effet, sorti en 1988, le film réalisé par Frank Oz pouvait compter sur Steve Martin et Michael Caine dans les rôles principaux. En ce qui concerne l’intrigue, elle reste strictement la même que dans Le coup du siècle, sauf que dans ce film, ce sont les hommes qui escroquent les femmes.
Alors que le film de 1988 fut une comédie classée PG (c'est à dire, accompagnement parental souhaitable) à l'époque, son remake sorti en 2019 fut sous la menace d'une classification R-Rated. Forcément, ce genre de classification aurait pu poser de sérieux problèmes aux recettes du long-métrage, étant donné que seul un public plus restreint aurait été autorisé à le visionner. Rebel Wilson, qui est productrice du film, est donc venue à son secours, estimant que cela était injuste :
J'avais l'impression qu'il était injuste de nous forcer à couper nos blagues, alors que du contenu bien plus grossier était dans des films PG-13 dirigés par des hommes. Quand j'avance mes arguments, en les comparant à d'autres films masculins comme Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy ou Jumanji : Bienvenue dans la jungle, vous savez que ce qui se trouve dans notre film est probablement moins hardcore que dans certaines de ces comédies masculines.
Finalement, Rebel Wilson a obtenu gain de cause.