Lukas sur CStar : quand JCVD comparait la vie à une danse

Jean-Claude Van Damme dans la nuit belge

Lukas sur CStar : quand JCVD comparait la vie à une danse

En 2018, Jean-Claude Van Damme incarne un père en colère et un ancien garde du corps empêtré dans une machination où les bons et les méchants ont brouillé la ligne qui les sépare. Un film français, de genre noir, et ainsi une performance rare pour l'acteur, qui est revenu pour nous sur ce film et qui lui a inspiré une métaphore comme lui seul en a le secret !

Lukas : un Van Damme pas comme les autres

Il fait nuit, il fait gris et il fait pluie, et dans un Bruxelles dangereux l'immortel JCVD va se retrouver embarqué dans une machination où il devra sauver sa peau et protéger sa fille. C'est le cadre de Lukas, cinquième long-métrage de Julien Leclercq, sorti en 2018 et deux ans après le remarqué Braqueurs. D'ailleurs, comme on ne change pas une équipe qui gagne, le réalisateur dirige de nouveau pour Lukas Sami Bouajila et Kaaris, et pour parfaire ce casting déjà solide, c'est la star belge du cinéma mondial Jean-Claude Van Damme qui prend en charge le premier rôle. Lukas est un ancien garde du corps qui travaille maintenant comme videur dans des boîtes de nuit. Suite à l'exclusion musclée d'un client agressif, Lukas se retrouve sous la menace d'une peine d'emprisonnement et la perte de la garde de sa fille. Il va donc accepter de collaborer avec la police afin d'éviter d'être poursuivi, mais au prix d'une infiltration dans un dangereux groupe criminel flamand...

Lukas
Lukas ©Océan Films

Une des rares incursions dans le cinéma français pour JCVD

Légende du cinéma d'action des années 90, Jean-Claude Van Damme ne s'est jamais vraiment illustré dans un polar noir, à plus forte raison dans le cinéma de langue française. Bien sûr ses films ont souvent un élément dramatique moteur, mais la gravité dans sa filmographie reste une exception. Pour Lukas, sur un scénario de Jérémie Guez et mis en scène par le spécialiste de l'action brutale et de la lumière froide Julien Leclercq, JCVD se plonge dans la noirceur d'un film policier et livre une performance différente de celles qu'il avait produites par le passé. Lukas est fatigué, veuf, d'abord réticent à sortir les muscles, et pour l'incarner l'acteur de Bloodsport et Full Contact était une évidence pour Julien Leclercq, comme il le racontait à notre micro  :

En fait les plus beaux plans du film c'est les très gros plans au 100mm sur lui, c'est des vrais plans de cinéma (...) C'est une immense star, c'est une icône à l'extérieur, mais sur le plateau, quand on "cuisine" comme ça, dans l'intimité, c'est un immense acteur.

L'acteur lui-même, pour aborder cette évolution dans sa carrière, s'est fendu d'une métaphore dont il a le secret. Pour lui, la vie est comme une danse, on bouge dans la vie comme si elle était une grande chorégraphie, qui commencerait fort comme le rock'n roll pour évoluer vers une danse plus apaisée, avec l'acceptation de la maturité, de ses problèmes, quelque chose de plus doux, comme un slow. Une danse qui s'améliore finalement, pour devenir peut-être plus fluide. On vous laisse découvrir ci-dessous comment se termine cette métaphore 100% JCVD (à partir de 3'09).