Sept vies : quel est le lien entre le film et Memento ?

Inattendu !

Sept vies : quel est le lien entre le film et Memento ?

"Sept vies" et "Memento" sont deux films qui n’ont à première vue absolument rien en commun. Pourtant, certaines séquences majeures du mélodrame avec Will Smith et Rosario Dawson devraient rappeler des souvenirs aux fans du thriller de Christopher Nolan.

Sept vies : Will Smith en quête de rédemption

En 2008, un an après avoir été nommé aux Oscars pour sa performance dans À la recherche du bonheur, Will Smith retrouve le réalisateur italien Gabriele Muccino. Dans Sept vies, le comédien prête ses traits à Ben Thomas. Cet homme brisé va à la rencontre d’inconnus en se présentant comme un agent du fisc. Désireux de leur venir en aide, il prend en réalité le temps de les observer et de les tester, afin d’être sûr de ses choix.

Le plan de Ben est chamboulé lorsqu’il rencontre Emily Posa, incarnée par Rosario Dawson. Atteinte d’une malformation cardiaque depuis la naissance, la jeune femme a peu de chance d’être appelée pour une greffe. Ben tombe rapidement amoureux d’Emily, conscient que ses jours sont comptés.

Sept vies
Sept vies © Sony Pictures Entertainment

Après Men in Black II, Will Smith et Rosario Dawson font à nouveau preuve d’une belle alchimie dans Sept vies. Un mélodrame où la culpabilité de son héros le conduit à un dévouement total, également porté par Woody Harrelson, Barry Pepper et Michael Ealy.

Lieu commun

Ben Thomas est prêt à renoncer à tout pour se racheter dans Sept vies. Détaché de toute considération matérielle, le personnage abandonne notamment sa demeure, pour l’offrir à des personnes dans le besoin. Le protagoniste s’installe alors dans une chambre d’un motel de Los Angeles. Un lieu où se dérouleront certains des événements majeurs du film.

C’est dans ce modeste établissement, le Travel Inn situé sur Foothil Boulevard, que Leonard Shelby (Guy Pearce) tente de remettre de l’ordre dans ses souvenirs dans Memento. À l’instar de Ben Thomas, le héros tatoué du thriller de Christopher Nolan a des échanges quelque peu singuliers avec le gérant de l’endroit. Il a tendance à lui répéter les mêmes choses, en raison de son amnésie causée par un traumatisme crânien.

Comme Memento, Sept vies débute par ailleurs sur sa scène finale. Mais contrairement à son prédécesseur, où la narration inversée est un concept assumé jusqu’au bout, le mélodrame adopte ensuite un déroulé linéaire. Ce qui ne l’empêche pas de tenter de semer le trouble autour des intentions poignantes de Ben Thomas. Un homme qui, à l’inverse de Leonard Shelby, sait parfaitement où il va.