Dans « Source Code » Jake Gyllenhaal se bat contre le temps pour débusquer le coupable d’un attentat terroriste. Un projet dans lequel le comédien s’est pleinement investi, alors qu’il n’était à l’origine pas censé jouer dans le film.
Sorti en 2011, Source Code est un thriller à la croisée des genres. Le long-métrage mélange whodunit et voyages dans le temps, agrémentés de quelques effets comiques dus à l’excellente performance de Jake Gyllenhaal.
Le comédien prête ses traits à Colter Stevens, un soldat qui se réveille en panique dans un train de banlieue en direction de Chicago. Alors que sa voisine de wagon (Michelle Monaghan) semble le connaître, le militaire n’a absolument aucune idée de ce qu’il fait là. Il se rend progressivement compte qu’il fait partie d’un programme expérimental permettant de le projeter dans le corps d’un autre, huit minutes avant son décès. La mission de Colter est simple : débusquer le coupable à l’origine de l’attentat terroriste qui a provoqué la mort d’une centaine de passagers du train.
Jake Gyllenhaal totalement impliqué dans le projet
Né de l’imagination du scénariste Ben Ripley (Le Virtuose, L’Expérience interdite), Source Code entre en chantier en 2007, quatre ans avant sa sortie au cinéma. À l’époque, la presse révèle que le projet devrait être porté par Topher Grace. Le comédien de That ‘70s Show a alors le vent en poupe, puisqu’il est attendu à l’affiche de Spider-Man 3, dans lequel il incarne le personnage culte d’Eddie Brock, alias Venom. Finalement, l’acteur se retire du film et s’oriente vers d’autres longs-métrages, parmi lesquels Valentine’s Day, Predators ou encore Une soirée d’enfer.
Le rôle de Colter Stevens est ensuite confié à Jake Gyllenhaal, la star de Donnie Darko, Le Secret de Brokeback Mountain et Zodiac. Impressionné par le drame stellaire Moon, le comédien convainc les producteurs d’engager le réalisateur Duncan Jones, fils de David Bowie, pour mettre en scène Source Code. Les deux films abordent d’ailleurs des thématiques similaires, comme la solitude et l’enfermement. L’acteur a également veillé à ce que le thriller, qui joue sur la répétition d’un événement, soit cohérent de bout en bout. À l’époque de la promotion du long-métrage, il avait déclaré à ce sujet :
A chaque fois, j’ai un peu modifié le scénario pour tenter d’obtenir un résultat différent. On devait parfois arrêter le tournage et prendre une heure pour être sûr que ça fonctionnait bien.