Taxi 5 : on vous donne trois bonnes raisons d'aller voir le film

Taxi 5 : on vous donne trois bonnes raisons d'aller voir le film

Le taxi blanc le plus connu de Marseille passe la cinquième et on vous donne trois bonnes raisons d’aller le découvrir au cinéma.

ALERTE GÉNÉRAAAAAAALE ! Taxi 5 réalisé par Franck Gastambide débarque dans nos salles aujourd’hui, 11 avril, après être sorti en grande pompe à Marseille la semaine dernière. Car oui, la saga Taxi c’est avant tout une grande déclaration d'amour à la Cité Phocéenne, et après avoir fait un détour par la capitale, la célèbre voiture blanche est de retour sur la Canebière.

Quasiment vingt ans jour pour jour après la sortie du premier Taxi mis en scène par Gérard Pirès et écrit par Luc Besson, Franck Gastambide reprend les clefs du bolide et en profite pour lui donner un bon coup de peinture.

Sylvain Marot (Franck Gastambide), super flic parisien et pilote d’exception, est muté contre son gré à Marseille. L’ex-commissaire Gibert (Bernard Farcy), devenu Maire de la ville, au plus bas dans les sondages, lui confie une mission : stopper le redoutable « Gang des Italiens », qui écume des bijouteries à l’aide de Ferrari. Pour y parvenir, Marot devra collaborer avec le petit-neveu du célèbre Daniel, Eddy Maklouf (Malik Bentalha), le pire chauffeur VTC de Marseille, le seul à pouvoir récupérer le légendaire TAXI.

DU TUNING MADE IN GASTAMBIDE

Reprendre les rênes d’une saga aussi populaire que Taxi (plus de 26 millions d’entrées sur le sol français) n’était pas chose aisée, surtout lorsque l’on est un jeune réalisateur comme Franck Gastambide. Mais celui que l’on surnomme « le Vin Diesel français » n’a pas froid aux yeux. Après avoir mis en scène Les Kaïra et Pattaya, Gastambide prouve une nouvelle fois qu’il est capable de dynamiter la comédie française à grands coups de volant et d’humour ravageur. Préparez-vous à vous fendre littéralement la poire devant les situations comiques, parfois trashs, imaginées par le réalisateur. On pourrait presque lui reprocher d’avoir été trop soft par moments, mais on imagine qu’une interdiction aux moins de 12 ans n’aurait pas arrangé les affaires d’Europa Corp

DES TÊTES CONNUES

Si le duo d’origine Samy Naceri / Frédéric Diefenthal a été remplacé par Malik Bentalha et Franck Gastambide, des têtes bien connues des fans de la saga font leur grand retour dans ce nouveau film. Le Commissaire Gibert, interprété par le trop rare Bernard Farcy, n’a rien perdu de sa superbe, ni de son énergie lorsqu’il s’époumone pour notre plus grand plaisir le cultissime " ALERTE GÉNÉRAAAAAAALE ". Il a certes plus de rides aux coins des yeux, mais ses punchlines font toujours autant mouche et son irrésistible maladresse n’a quant à elle pas encore pris sa retraite. À ses côtés, on retrouve également Edouard Montoute, dans le rôle d’Alain, l’ancien collègue policier d’Emilien, qui nous offre d’ailleurs une séquence nostalgie qui ne manquera pas de réjouir les fans de la première heure.

UN DUO EXPLOSIF

Après l’avoir dirigé dans Pattaya, Franck Gastambide retrouve Malik Bentalha qui commence décidément à se faire une place de choix dans le paysage comique français. La force du film réside en grande partie dans la complicité entre les deux comédiens, et le ping-pong comique qui découle de leur duo. À la manière d’un buddy movie américain, Bentalha et Gastambide jonglent entre des scènes d’action survitaminées, et des situations comiques irrésistibles.

On ne peut évidemment pas s’empêcher de comparer leur duo avec celui que formait Frédéric Diefenthal et Samy Naceri dans les quatre premiers volets de la saga, mais la fraîcheur des deux comédiens, aidée par de très bons seconds rôles, fait peser la balance du bon côté et nous embarque avec eux, dans cette folle virée.