Alors qu’il serait le réalisateur le mieux payé de l’année 2017, Luc Besson a annoncé se séparer de 30% de ses effectifs.
Nouveau coup dur pour Europacorp, la société de production de Luc Besson. L’entreprise vient d’officialiser le renvoie pur et simple d’un quart de ses effectifs, soit 22 collaborateurs. Il semblerait que la firme créée par le cinéaste en 1999 peine à se relever de la piètre performance réalisée par Valérian, bien en-deçà des espérances (alors qu’il s’agit du film le plus cher de toute l’histoire du cinéma français, un comble). Même si, rendons à César ce qui lui appartient, le film a ameuté quatre millions d’amateurs du genre en France. Seulement voilà, ces licenciements n’ont pas été franchement annoncés au moment le plus opportun.
Le mieux payé devant Dany Boon et Guillaume Canet
Selon une étude du site Cinéfinances.info, Luc Besson serait le mieux payé du circuit sur l’année 2017. Il devance ainsi le pourtant très populaire Dany Boon pour Raid dingue et Guillaume Canet avec son cathartique Rock'n Roll.
Ils sont suivis par le réalisateur canadien Christian Duguay pour Un sac de billes (1,262 million d'euros de rémunération), Alain Chabat pour Santa et Cie (1,259 million), Olivier Marchal pour Carbone (un million), Mélanie Laurent, seule femme réalisatrice dans le top 10 pour Plonger (935.000 euros), Eric Toledano et Olivier Nakache pour Le sens de la fête (612.000 euros), Yvan Attal pour Le brio (600.000 euros) et Thomas Langmann et Frédéric Auburtin pour Stars 80 la suite (500.000 euros).
D'après les experts, le réalisateur du Grand Bleu a touché 4,44 millions d'euros pour le blockbuster Valérian et la cité des mille planètes, dont 2,22 millions de salaire et 2,22 millions d'euros de minimum garanti sur droits d'auteur (pour un budget avoisinant les 200 millions d'euros, rappelons-le encore une fois). Autant dire que les destitutions en masse risquent de très mal passer.