Les 5 titres de films les plus difficiles à prononcer

Les 5 titres de films les plus difficiles à prononcer

Moment de solitude en se visualisant à la caisse du ciné, planté devant l’affiche histoire de s’entraîner. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de se lancer, ça vous dit quelque chose ? C’est parti pour le top 5 des titres imprononçables !

Souvenez-vous… La sueur froide et le sourire crispé pour donner le change en approchant. Le bégaiement et le ratage complet en débitant… L’imprononçable ! Si bien que ceux qui ont la chance d’avoir leurs cartes de fidélité UGC illimités ou autres se félicitent de n’avoir qu’à commander à la borne salvatrice ! Mais une fois le souffle repris au stand pop-corn et le rougissement estompé dans la salle tamisé, quel bonheur que de s’asseoir face à ces films aux noms si alambiqués

HHhH

Le thriller historique HHhH (2017) de Cédric Jimenez a donné bien du fil à retordre aux spectateurs l’an passé. Certains ont toutefois fait brave de bravoure en prenant une grande inspiration à l’heure de commander leurs places. D’autres ont choisi la sécurité en prononçant quatre fois la lettre H, en ignorant complètement le minuscule qui, après tout, aurait pu s’articuler différemment. La panique s’empara par ailleurs de ceux qui avaient mangé épicé ou à l’ail avant d’aller voir le film ! Pour rappel, "HHhH" signifie "Himmlers Hirn heißt Heydrich". Traduction : "Le cerveau de Himmler s'appelle Heydrich".

Le film raconte l’ascension fulgurante de Reinhard Heydrich (Jason Clarke). Ce militaire déchu est entraîné vers l’idéologie nazie par sa femme Lina (Rosamund Pike). Bras droit d’Himmler et chef de la Gestapo, Heydrich devient l’un des hommes les plus dangereux du régime. Hitler le nomme à Prague pour prendre le commandement de la Bohême-Moravie et lui confie le soin d’imaginer un plan d’extermination définitif. Il est l’architecte de la Solution Finale. Face à lui, deux jeunes soldats, Jan Kubis (Jack O’Connell) et Jozef Gabcik (Jack Reynor). L’un est tchèque, l’autre slovaque. Tous deux se sont engagés aux côtés de la Résistance, pour libérer leur pays de l’occupation allemande. Ils ont suivi un entraînement à Londres et se sont portés volontaires pour accomplir l’une des missions secrètes les plus importantes, et l’une des plus risquées aussi : éliminer Heydrich. Au cours de l’infiltration, Jan rencontre Anna Novak, tentant d’endiguer les sentiments qui montent en lui. Car les résistants le savent tous : leur cause passe avant leur vie. Le 27 mai 1942, les destins d’Heydrich, Jan et Jozef basculent, renversant le cours de l’Histoire.

Eyjafjallajökull

La comédie Eyjafjallajökull (2013) d’Alexandre Coffre en a fait rire plus d’un bien avant de pénétrer la salle obscure ! La raison ? Son titre pardi ! Les petits rigolos ont bien essayé d’articuler le tout en se bidonnant à qui mieux quand les plus réservés, eux, se seront contentés de demander leur place pour "le film avec Bonneton et Boon s’il vous plait". Tout cela l’air détaché, comme s’ils avaient entre temps oublié le titre de ce film si facile à retenir pourtant ! D’autres encore auront sobrement lancé "le film avec le volcan", comme si quelqu’un les avait forcés à venir au ciné ! Pourquoi ce sourire soulagé mêlé de ravissement une fois la caisse franchie alors ?

Pour les voyageurs du monde entier, l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull est un coup dur. Pour Alain (Danny Boon) et Valérie (Valérie Bonneton), c’est une catastrophe. Car pour arriver à temps dans le petit village de Grèce où se marie leur fille, ce couple de divorcés, qui se voue l’un l’autre une détestation sans borne, va être amené par la force des choses à prendre la route ensemble.

RRRrrrr !

La comédie RRRrrrr ! (2004) d’Alain Chabat, avec Maurice Barthélémy, Jean-Paul Rouve, Pierre-François Martin-Laval ou encore Marina Foïs, est évidemment incontournable ! Chacun y allait de son petit rugissement le long de la fille d’attente. Les jeunes se montraient très à l’aise avec leurs grognements, miaulements ou hurlements tandis que les plus vieux semblaient avoir un chat dans la gorge. Tout le monde s’appelait Pierre et présageait qu’il allait faire tout noir. Tel était d’ailleurs le sombre dessein d’Alain Chabat… Nous amener à nous porter en dérision et rire un bon coup avant même de voir son film ! Une comédie bien sympathique qui a réuni les foules, cheveux sales comme cheveux propres d’ailleurs.

Il y a 37 000 ans, deux tribus voisines vivaient en paix... à un cheveu près. Pendant que la tribu des Cheveux Propres coulait des jours paisibles en gardant pour elle seule le secret de la formule du shampooing, la tribu des Cheveux Sales se lamentait. Son chef décida d'envoyer un espion pour voler la recette. Mais un événement bien plus grave allait bouleverser la vie des Cheveux Propres : pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un crime venait d'être commis. Comment découvrir son auteur ? Au temps des mammouths et des moumoutes commence la première enquête policière de l'Histoire.

Koyaanisqatsi, la prophétie

Le documentaire Koyaanisqatsi (1982) de Godfrey Reggio fut un vrai casse-tête pour les férus du genre ! À moins de maitrisiez le dialecte Hopi, tout à chacun a nécessairement redouté le passage en caisse. Décision générale donc ? "Une place pour la prophétie s’il vous plait". Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Sachez d’ailleurs que certains sont des durs au mal puisqu’ils ont essuyé la trilogie ! Avec le second volet Powaqqatsi (1988) et le troisième Naqoyqatsi (2002), il fallait savoir s’accrocher.

Pour ceux qui n’auraient pas vu le film, c’est sur une musique de Philip Glass que se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus et de paysages somptueux. Le tout se voit arraché à la paix de la Création par les bulldozers et la pollution...

Rumpelstiltskin

Le film épouvante-horreur Rumpelstiltskin (1995) de Mark Jones, avec Kim Johnston Ulrich et Tommy Blaze, nous a fichu la trouille avant même de le découvrir. Tel que mentionné sur l’affiche, "quand le conte s’achève, le cauchemar commence"… On ne vous le fait pas dire tant trop de consonnes tue la consonne ! Le genre de mot nullement pensé pour le langage humain. Nombreux furent ainsi ceux à simplement pointer l’affiche du doigt en prenant un air à l’aise, genre "je gère". Pour info, le rumpelstiltskin est une créature folklorique germanique également appelé le Nain Tracassin. Faut croire que ça le faisait moins aux oreilles du réalisateur…

Pour conclure ce top 5 sur une note certes plus facile à prononcer mais oh combien embarrassante, nous avons aussi le titre anglais supra compliqué à débiter et l’énième opus qui fout la honte !

Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Trop d’accent ça fait vantard, pas assez ça fait dégonflé. À vous de jauger ! La langue de Molière étant déjà compliqué, quand Shakespeare s’en mêle avec des mots à roulement de langue qui, à coup sûr, nous ferons bafouiller, c’est tout de même rageant ! Eternal Sunshine of the Spotless Mind… Eternal Sunshine of the Spotless Mind ! Unique solution en cette année 2004 ? Tel que proposé plus haut, "le film avec...", ça sauve toujours. J’ai oublié le titre mais je connais les acteurs voyez-vous !

Saw 6

Avec Saw 6 (2009), on est au top de la bêtise adolescente, entre blagues de bouchers et railleries salaces, à l’heure d’aller voir "Saucisse" entre potes… Pour autant, en terme de torture et de boucherie, on n’est pas si loin du thème finalement. Nombreux furent en tous les cas ceux à sauver leur peau en utilisant l'anglais, histoire de ne pas brouiller les pistes. Prononcer le « x » fait en effet moins désordre à la caisse du ciné.

Et vous, d’autres titres imprononçables dont vous gardez des souvenirs impérissables ?