Mark Ruffalo en 5 rôles

Mark Ruffalo en 5 rôles

Le rôle de Hulk lui colle à la peau... Pourtant, Mark Ruffalo est bien plus qu'un Bruce Banner capable de se transformer en colossal monstre vert ! Et encore pas toujours à même de le faire sortir...

Nul doute que vous aurez tous au moins vu ou aperçu Mark Ruffalo en tant que Bruce Banner aka Hulk dans les Avengers. Pourtant, l'acteur est capable d'aller bien au-delà de l'univers Marvel qui, certes fait rêver, mais demeure avant tout du comics pour divertir et amuser. Mark Ruffalo est avant cela un maître du thriller psychologique et un as de la comédie dramatique. Mark Ruffalo commença sa carrière au théâtre avant de décrocher ses premiers rôles au cinéma au début des années 90. C'est en 2001 qu'il se fait remarquer dans la comédie dramatique Tu peux compter sur moi de Kenneth Lonergan. Des rôles plus importants lui sont alors proposés, comme dans Collateral de Michael Mann ou 30 ans sinon rien de Gary Winick.

Retour sur sa carrière en 5 rôles !

Zodiac

En 2007, David Fincher fait confiance à Ruffalo pour un rôle marquant dans son thriller Zodiac. Sa performance lui permet alors de passer à des rôles plus exposés.

Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l’Éventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain. Robert Graysmith (Jake Gyllenhaal), jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery (Robert Downey Jr.), spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi (Mark Ruffalo) et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong (Anthony Edwards). Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision...

Passagère : Ça vous arrive souvent d'aider des gens en pleine nuit ?
Zodiac : Quand j'en ai fini avec eux ils n'ont plus besoin d'aide.

Tout va bien ! The kids are all right

En 2010, Lisa Cholodenko nous offrait la comédie dramatique Tout va bien ! The kids are all right. Ruffalo y incarnait Paul, le premier rôle masculin. Par ce film, la notoriété de l'acteur a augmenté et il fit partie des révélations de l'année. L'acteur reçu une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Maintenant que Joni (Mia Wasikowska) a l’âge légal pour accéder à leur dossier à la banque du sperme, son frère Laser (Josh Hutcherson) et elle décident de retrouver le donneur dont ils sont tous deux issus. À 15 ans, le petit dernier est en effet trop jeune pour y accéder mais sa sœur, elle, a 18 ans ! Paul, le papa-donneur restaurateur à l'esprit libre est rapidement séduit par les deux adolescents qui frappent à sa porte. Spontanément, ils l’invitent à dîner pour la présentation aux parents : deux mamans qui vivent ensemble depuis 20 ans dans le sud de la Californie, Nic (Annette Bening) et Jules (Julianne Moore). Mais l’arrivée d’un papa sexy peut causer beaucoup de dégâts, surtout lorsque Jules accepte de travailler à refaire l'aménagement paysager de chez Paul... L'équilibre du cocon familial est mis à rude épreuve.

Laser : Pourquoi t'a donné ton sperme ?
Paul : C'est nettement plus agréable que de donner son sang...

Shutter Island

En 2010, Martin Scorsese souhaitait voir Ruffalo jouer aux côtés de DiCaprio dans son Shutter Island. Pari réussi pour un duo de choc !

En 1954, le marshal Teddy Daniels (Leonardo DiCaprio) et son coéquipier Chuck Aule (Mark Ruffalo) sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando (Emily Mortimer), a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ? La réalité semble être bien pire que ce qu'elle semble être...

Teddy Daniels : Mieux vaut-il vivre comme un monstre ou mourir en homme bien ?

Foxcatcher

En 2014, Bennett Miller nous livrait un drame biopic époustouflant. Ce retour à des productions noires et adultes permit à Ruffalo de décrocher une nouvelle nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte. Le médaillé d’or olympique Mark Schultz (Channing Tatum) s'est vu inviter par le riche héritier John du Pont (Steve Carell) à emménager dans sa magnifique propriété familiale. Le but ? Aider à mettre en place un camp d’entraînement haut de gamme, dans l’optique des JO de Séoul de 1988. Schultz sauta sur l’occasion. Il espérait ainsi pouvoir concentrer toute son attention sur son entraînement. Et parallèlement ne plus souffrir d’être constamment éclipsé par son frère, Dave (Mark Ruffalo).

Obnubilé par d’obscurs besoins, du Pont entend bien profiter de cette opportunité de « coacher » des lutteurs de réputation mondiale. En effet, l'homme escompte bien enfin obtenir le respect de ses pairs. Et surtout de sa mère qui le juge très durement. Flatté d’être l’objet de tant d’attentions de la part de du Pont, Mark voit chez son bienfaiteur un père de substitution. De ce fait, il recherche constamment son approbation. S’il se montre d’abord encourageant, du Pont, profondément cyclothymique, change d’attitude. Il poussera ainsi Mark à adopter des habitudes malsaines qui risquent de nuire à son entraînement. Le comportement excentrique du milliardaire et son goût pour la manipulation ne tardent pas à entamer la confiance en soi du sportif, déjà fragile...

Le mégalo John du Pont : « Mes amis m'appellent Aigle. Ou Aigle d'or. Pas de chichi. »

Spotlight

En 2015, Tom McCarthy propose à Ruffalo d'incarner un journaliste dans son drame indépendant Spotlight. Son interprétation de l'obstiné et passionné Michael Rezendes lui vaut une large reconnaissance critique, ainsi qu'une troisième nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

En 2001, le Boston Globe voit ses chiffres de ventes chuter légèrement. Le nouveau rédacteur en chef, Marty Baron (Liev Schreiber), décide de relancer le journal avec une affaire d'envergure... Plusieurs prêtres dans leur ville ont été accusés d'avoir abusé sexuellement d'enfants. Ils s'en sont tirés sans qu'il y ait de poursuites ! Adapté de faits réels, Spotlight retrace la fascinante enquête du Boston Globe – couronnée par le prix Pulitzer – qui a mis à jour un scandale sans précédent au sein de l’Église Catholique. Une équipe de journalistes d’investigation, dirigée par Walter Robinson (Michael Keaton) et baptisée Spotlight, a ainsi enquêté pendant 12 mois sur des suspicions d’abus sexuels au sein d’une des institutions les plus anciennes et les plus respectées au monde.

L’enquête révélera que L’Église catholique a protégé pendant des décennies les personnalités religieuses, juridiques et politiques les plus en vue de Boston. Cette dernière déclenchera par la suite une vague de révélations dans le monde entier. Mitchell Garabedian (Stanley Tucci), un avocat qui a essayé plusieurs fois de révéler la vérité sur l'Église, portera main forte à l'équipe. Ils découvriront de terribles réalités... L'Église étouffait chacune de ces affaires en utilisant les services d'avocats véreux. Ces derniers négociaient de grosses indemnités avec les parents des enfants abusés. Et au-delà, les prêtres pédophiles s'avèrent beaucoup plus nombreux qu'on ne le pensait. Au fur et à mesure que leur enquête va progresser, l'Église va faire de plus en plus pression sur eux en intimidant les témoins et en les dissuadant de parler.

Pour un petit garçon pauvre qui grandit à Boston, quand un prêtre fait attention à vous, ce n'est pas rien... C'est difficile de dire non à Dieu !