À sa sortie, "Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu" a reçu de nombreux retours peu élogieux, que ce soit de la part de la presse ou des spectateurs. Des critiques d'une "violence inouïe" selon Gilles Lellouche, qui ne "les comprend pas".
Les retours peu enthousiastes sur Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu
Superproduction dotée d'un budget de 65 millions d'euros, Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu était l'un des films les plus attendus de ce début d'année. Réunissant un casting prestigieux mené par Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Marion Cotillard et Vincent Cassel, le long-métrage inspiré par les bandes dessinées d'Albert Uderzo et René Goscinny totalise à ce jour 4,5 millions d'entrées. Le seuil de rentabilité des six millions de tickets vendus n'a donc pas été atteint.
Le film a suscité des retours plus que mitigés, la presse n'ayant globalement pas été emballée par la proposition de Guillaume Canet. Sur Allociné, la note "spectateurs" (1,9/5) est par ailleurs plus basse que la note "presse" (2,4/5). Alors que Jérôme Seydoux avait déjà réagi aux critiques négatives, c'est désormais au tour de Gilles Lellouche de revenir dessus.
Gilles Lellouche réagit aux mauvaises critiques
Durant la promotion de Je verrai toujours vos visages, l'interprète d'Obélix - qui a pris une vingtaine de kilos pour le rôle - a évoqué les mauvais retours sur Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu auprès du Figaro. L'acteur a notamment déclaré :
La véhémence des gens sur le film m'a beaucoup étonné. (...) La violence de l'accueil qu'il a reçu m'a semblé inouïe. C'est un peu le drame de l'époque.
Le comédien "ne regrette absolument pas" de s'être lancé dans cette aventure avec Guillaume Canet, "un ami de très longue date". La découverte des critiques assassines n'a donc "pas été simple" pour lui. Il a ajouté :
Tous les films sont attaquables et j'entends les raisons pour lesquelles le film ne plaît pas. Mais les attaques personnelles sur un film familial, qui n'a rien d'un brûlot, qui n'a pas d'autre prétention que divertir le plus grand nombre, je ne les comprends pas.