Ce soir à la TV : détruit par la critique et boudé par le public, un des pires échecs de Christian Clavier au cinéma

Ce soir à la TV : détruit par la critique et boudé par le public, un des pires échecs de Christian Clavier au cinéma

En 2011, Christian Clavier passe pour la première fois derrière la caméra et réalise "On ne choisit pas sa famille", diffusé ce soir du 10 juin sur TF1 Séries Films. Malgré un casting où Christian Clavier retrouve notamment Jean Reno, sa comédie est assassinée par la critique et fait un bide dans les salles...

Un échec cinglant pour Christian Clavier

Des membres de la troupe du Splendid, Christian Clavier est celui qui est devenu l'acteur le plus populaire dans les cinémas. En plus de ses succès partagés avec ses anciens camarades, notamment Les Bronzés et Papy fait de la résistance, il a aussi notamment ravi les foules avec Les Visiteurs, Les Anges gardiens, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre dans les années 90 et au début des années 2000. La décennie 2010 l'a vu revenir au premier plan après une période en demi-teinte, avec Les Profs en 2013 et surtout la série de films Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?, championne du box-office qui a cumulé des millions d'entrées.

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? ©UGC

Ainsi, alors que Michel Blanc ou Josiane Balasko par exemple s'installaient avec réussite dans un cinéma d'auteur, Christian Clavier travaillait son statut d'acteur comique français le plus populaire. Mais dans ce pedigree impressionnant se trouve aussi quelques solides ratés. Et parmi ces films boudés par le public, il y a On ne choisit pas sa famille, sorti en 2011 et réalisé par Christian Clavier lui-même.

350 000 entrées et des critiques assassines

Pour son premier film en tant que réalisateur, Christian Clavier le met en scène dans sa zone de confort. En effet, c'est Jean Reno qui lui demande d'écrire un scénario afin qu'ils se retrouvent pour un nouveau film ensemble. Il voulait passer derrière la caméra depuis un bon moment, et s'offre alors un premier rôle à l'écran, et donc notamment accompagné de Jean Reno et Muriel Robin.

"Vivant largement au dessus de ses moyens, César Borgnoli, concessionnaire de voitures italiennes, est au bord de la ruine. Sa soeur Alex, qui vit en couple avec sa compagne Kim, lui propose de sauver le garage familial en lui mettant un marché en mains. César doit se faire passer pour le "mari" de Kim afin d’aller adopter légalement en Thaïlande la petite Maï, une adorable fillette de 5 ans, que le couple de femmes désire accueillir plus que tout au monde."

Les critiques sont terribles pour On ne choisit pas sa famille. L'humour est jugé lourd, les interprétations très mal jouées, et une forme de racisme est pointée du doigt. La revue de cinéma Critikat écrivait ainsi :

S'il s'empare a priori d'un sujet d'actualité (l'homoparentalité), ce premier film est pourtant d'une ringardise épouvantable : pas du tout écrit et mis en scène, terriblement mal joué, "On ne choisit pas sa famille" s'offre même le luxe, en 2011, d'afficher un racisme décomplexé.

La presse n'est pas tendre et reçoit dans sa grande majorité très négativement le film de Christian Clavier. De la même manière, le public n'accroche pas du tout. Seulement 350 000 personnes se déplacent, avec une chute terrible entre sa première et deuxième semaine. En effet, s'il comptabilise 229 167 entrées sur sa première semaine, il n'en compte que 86 455 sur sa deuxième. Puis 22 131 sur sa troisième... Preuve que le bouche-à-oreille a été dramatique pour On ne choisit pas sa famille, film maintenant largement oublié dans la filmographie de l'acteur.