Corona : voici le trailer du premier film inspiré par le coronavirus

Ça y est. Le premier film réaliste centré sur le Coronavirus vient de voir le jour. Il s'agit d'une réalisation canadienne de Mostafa Keshvari qui explore la discrimination du virus dans un drame en plein confinement.

Après la série Z Corona Zombies, qui surfe sur la pandémie de coronavirus pour la transformer en invasion de zombies, découvrez Corona. Un titre simple pour un drame réaliste qui plonge des personnages face au Covid_19. Son réalisateur, Mostafa Keshvari, vante son drame comme le premier film COVID_19 à l'ère de l'épidémie.

Le Coronavirus est dangereux pour le cinéma

Forcément, ce confinement et cette épidémie mondiale vont inspirer le cinéma, qui va produire films d'horreur, films réalistes, voir même des comédies romantiques autour de ce sujet. Mais les petits réalisateurs indépendants n'ont pas perdu de temps pour offrir de bons gros navets sur le Covid_19. Déjà que Corona Zombies n'avait pas l'air folichon (et c'est un euphémisme), ici aussi on tient du lourd.

Sobrement intitulé Corona, le film raconte comment un petit groupe de personnes se retrouve enfermé dans un ascenseur. Parmi eux, une jeune asiatique qui tousse. Est-elle porteuse du Covid_19 ? Mostafa Keshvari raconte à The Hollywood Reporter comment lui est venue l'idée :

L'idée m'est venue quand j'étais dans un ascenseur en train de lire des articles sur les discriminations qui ont touché les Chinois à travers le monde. J'ai pensé à faire un film dans un ascenseur. Le virus ne fait pas de discrimination. Alors pourquoi l'être humain devrait-il en faire ?

Le thriller, tourné à Vancouver, est déjà monté et prêt à la vente. Corona utilise la pandémie du Covid_19, originaire de Chine, comme symbole pour explorer la peur et le racisme chez les locataires de cet immeuble piégés dans cet ascenseur.

Corona a été tourné en une seule prise pour apporter davantage de réalisme. Mostafa Keshvari a encouragé les acteurs à improviser pour étayer son script. L'idée n'est pas stupide. Offrir un huis clos en plan-séquence pour dénoncer le racisme ordinaire et la discrimination raciale envers les Chinois au début de l'épidémie est tout à son honneur. Malheureusement, l'exécution semble très amatrice. Mostafa Keshvari envisageait de proposer Corona sur le circuit des festivals de cinéma, mais maintenant il cherche à vendre son œuvre sur les services de streaming.