Dans le film Netflix "Don't Look Up", Leonardo DiCaprio interprète un scientifique qui tente d'alerter l'humanité qu'une comète va percuter la Terre. Mais saviez-vous qu'il était inspiré d'un personnage bien réel ?
Don't Look Up : le gros carton de ce début 2022 sur Netflix
Sorti sur Netflix le 24 décembre dernier, Don't Look Up : Déni cosmique connaît un succès phénoménal. En effet, le film réalisé par Adam McKay est devenu le plus gros succès original de la plateforme derrière Red Notice et Bird Box. Il faut dire que Netflix avait mis le paquet niveau casting avec notamment Leonardo DiCaprio, Meryl Streep, Jennifer Lawrence et Cate Blanchett. Un vrai tapis rouge des Oscars !
Dans le film, Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence campent deux scientifiques. Ces derniers qui tentent par tous les moyens d'alerter l'humanité qu'une comète s'apprête à détruire la Terre. Ce récit, à la fois drôle et inquiétant, fait office d'alarme quant à la crise climatique que nous traversons actuellement. Un message entendu par beaucoup de spectateurs, comme le souhaitait Leonardo DiCaprio, très investi dans la cause écologique.
Quel scientifique a inspiré le personnage de Randall Mindy ?
C'est le célèbre climatologue et géophysicien américain Michael E. Mann qui a inspiré le personnage incarné par Leonardo DiCaprio. Il a notamment contribué à la compréhension scientifique du changement climatique en fonction de l'évolution de la température au cours du dernier millénaire. En 2019, il a reçu l'équivalent du Prix Nobel de l'environnement. Il connaît bien Leonardo DiCaprio, qu'il a rencontré à plusieurs reprises.
Récemment interrogé par le journal Le Monde, Michael E. Mann a décrit Don't Look Up comme "un commentaire sociopolitique sérieux, qui se présente comme une comédie" :
Il traite de la manière dont les preuves accablantes d’une menace scientifique sont ignorées pour des raisons politiques et idéologiques. Il aborde la façon dont de puissants lobbys, motivés par le profit, bloquent l’action lorsqu’elle ne convient pas à leurs intérêts. Et promeuvent de prétendues fausses solutions dont ils peuvent personnellement tirer profit.
Face au message plutôt pessimiste du film d'Adam McKay, Michael E. Mann estime qu'il n'est pas trop tard pour bien faire :
Il n’est pas trop tard pour éviter les pires conséquences du changement climatique et les propos catastrophistes ont, ironiquement, été instrumentalisés par les forces de l’inaction. La conviction qu’il est trop tard pour agir nous conduit potentiellement sur la même voie de l’inaction et du désengagement que le déni pur et simple.