Et si James Gunn passait de Marvel à DC ?

Et si James Gunn passait de Marvel à DC ?

Viré, James Gunn serait en passe de retrouver déjà du boulot. Tout Hollywood se bouscule pour l'attirer, y compris la Warner.

La polémique du moment fait le malheur des uns, en l'occurrence l'équipe des Gardiens de la Galaxie et les fans, mais elle pourrait bientôt faire le bonheur des autres. Le Hollywood Reporter dévoile que James Gunn serait plus que jamais plébiscité par d'autres studios depuis que Disney l'a poussé vers la sortie. Dans certains cas, une polémique mal sentie peut mettre un frein à une carrière. C'est tout l'inverse qui se passe pour le réalisateur américain de 52 ans.

Le média annonce qu'ils sont beaucoup à se bousculer pour l'attirer. Y compris la Warner Bros, qui est le principal concurrent de Disney/Marvel, pour son implication dans les films estampillés DC. Cela reste de l'ordre du pur fantasme pour le moment mais une des possibilités veut que James Gunn puisse filer chez le principal rival de son désormais ancien employeur. Un cas de figure qui serait exceptionnel, avec une revanche en ligne de mire.

Warner et DC sentent le bon plan

La Warner et DC en sortiraient gagnants pour deux raisons. Premièrement, ils auraient sous la main un réalisateur talentueux, avec un style débridé et une vraie vision, qui a prouvé dans le cadre des Gardiens de la Galaxie qu'il pouvait investir le genre du film de super-héros tout en gardant sa fraîcheur, son impertinence. Dave Bautista le disait récemment, "Les Gardiens de la Galaxie sans James Gunn, ce n'est pas Les Gardiens de la Galaxie", et il n'a pas tort. D'un point de vue artistique, DC a plusieurs longueurs de retard sur Marvel. Cette recrue ne pourrait pas leur faire de mal.

Deuxièmement, ils se mettraient dans la poche une partie de l'opinion publique, déçue du renvoi d'un réalisateur apprécié. En résumé, ils iraient récupérer directement une partie des fans de Marvel - ou du moins des Gardiens de la Galaxie. Mais ce second point est à double tranchant, car les tweets qui ont provoqué la polémique restent bien réels. Et décider d'engager James Gunn pourrait être pris comme du laxisme, voir comme du soutien à ses propos. Pour rappel, il est question de blagues douteuses autour de la pédophilie et du viol. Là où Disney s'est montré ferme en prenant une décision immédiate et sans appel, un autre studio mettrait en jeu une partie de son image en l'engageant dans la foulée. Il ne s'agit plus de cinéma mais de politique alors, puisqu'on a vite appris que les tweets étaient réapparus sur la toile grâce à un lobby pro-Trump voulant spécifiquement descendre James Gunn depuis qu'il s'en était pris à l'actuel président.

Une situation en stand-by

La situation est délicate et va rester en stand-by pour l'instant, du moins tant que James Gunn n'a pas terminé de négocier ses indemnités de licenciement avec Disney, qui devraient se situer entre 7 et 10 millions de dollars. Nous avons pris l'exemple Warner pour ce qu'il représenterait et car le studio est sur les rangs, mais ce n'est bien entendu pas le seul à scruter de près la situation de Gunn. Plusieurs producteurs non-nommés envisagent sérieusement de lui faire une offre, et pas des petits du milieu.