Dans "Inferno", Omar Sy prête ses traits à un mystérieux employé de l'OMS qui cherche à rattraper Robert Langdon, interprété par Tom Hanks. Durant le tournage, l'acteur français a reçu une consigne stricte du réalisateur Ron Howard.
Inferno : Robert Langdon veut empêcher une pandémie
Après Da Vinci Code et Anges et démons, Ron Howard et Tom Hanks refont équipe pour une troisième adaptation de Dan Brown avec Inferno. Robert Langdon est particulièrement mal en point au début du long-métrage sorti en 2016. À son réveil dans un hôpital de Florence, le spécialiste des symboles apprend qu'il a été victime d'un traumatisme crânien et souffre d'hallucinations terrifiantes.
Alors qu'il reprend ses esprits, le héros se retrouve poursuivi par une tueuse à gages et doit prendre la fuite. Aidé par le docteur Sienna Brooks (Felicity Jones), il découvre qu'il pourrait avoir été contaminé par "Inferno". Mis au point par le milliardaire Bertrand Zobrist (Ben Foster), ce virus a pour objectif de remédier drastiquement à la surpopulation mondiale.
Obsédé par la Divine Comédie de Dante, Zobrist a dissimulé des indices sur une copie modifiée de La Carte de l'Enfer de Botticelli. Des signes avec lesquels Robert et Sienna vont tenter d'empêcher le début d'une pandémie.
Sidse Babett Knudsen, Irrfan Khan et Omar Sy complètent la distribution d'Inferno. Après X-Men : Days of Future Past, Jurassic World et À vif !, le film de Ron Howard marque une nouvelle expérience hollywoodienne pour l'acteur français. Particulièrement excité à l'idée de donner la réplique à Tom Hanks, le comédien a dû respecter une consigne très claire du réalisateur.
Omar Sy privé de sourire
Interrogé par LCI en 2016 sur le fait de jouer un employé de l'OMS face à la star de Forrest Gump et Il faut sauver le soldat Ryan, Omar Sy explique que l'un de ses principaux objectifs sur le tournage était de contenir sa joie :
La plus grande difficulté était de faire comme s’il était logique que je me retrouve sur un plateau de Ron Howard avec Tom Hanks. J’essayais d’être cool mais à l’intérieur, c’était l’excitation totale.
Le cinéaste a d'ailleurs strictement interdit au lauréat d'un César de sourire pendant les prises de vues, notamment pour ne pas rendre son personnage énigmatique trop sympathique. Ron Howard se souvient auprès d'Allociné :
Quand vous réalisez un thriller, vous faites en sorte d’impliquer le spectateur, de créer une tension… Et ma seule demande à Omar était de ne pas sourire ! (Rires) Impossible d’avoir peur quand il sourit ! Mais je l’ai choisi pour son charisme et sa présence. Pas seulement pour son sourire, mais pour ce qu’il dégage à l’écran. Son personnage arrive assez tard dans le film, et je voulais qu’il questionne le spectateur sur ses intentions et son implication dans cette histoire.
Une indication que l'acteur respecte à la lettre. De quoi faire le bonheur du réalisateur, qui assure qu'Omar Sy est "très bosseur" et "fait des étincelles" lors d'un entretien accordé à Première. Un professionnalisme qui n'évite hélas pas quelques maladresses et un joli moment de gêne...