Johnny English le retour : Rowan Atkinson a fait construire un gadget unique pour le film

Espion mais pas trop

Johnny English le retour : Rowan Atkinson a fait construire un gadget unique pour le film

Rowan Atkinson s’est permis un petit caprice durant la production de "Johnny English, le retour". Véritable passionné d’automobile, le comédien a demandé à conduire une Rolls-Royce unique dans le film.

Johnny English, le retour : espion mais pas trop

Neuf ans après ses premières mésaventures, l’agent secret le plus étrange du MI7 fait son retour au cinéma en 2011 dans Johnny English, le retour. Rowan Atkinson renfile le costume de l’espion aussi stupide que flegmatique et reprend du service aux quatre coins de la planète.

Après une mission catastrophique au Mozambique, Johnny English s’est retiré dans un monastère tibétain. Cinq ans après ce fiasco, il se voit néanmoins confier une mission particulièrement périlleuse par Pegasus (Gillian Anderson), la dirigeante du MI7.

Avec l’aide de son nouveau partenaire Colin Tucker (Daniel Kaluuya), English doit démanteler un groupuscule baptisé "Vortex", qui planifie l’assassinat du Premier ministre chinois. Au fil de leur enquête, les deux acolytes découvrent que l’un des terroristes fait partie de leur département du renseignement britannique. Malgré ses capacités certaines et pour le moins étonnantes, Johnny English est loin d’imaginer qu’il a plusieurs trains de retard sur la taupe…

Johnny English, le retour
Johnny English, le retour © Studiocanal

Rosamund Pike et Dominic West complètent la distribution de cet opus qui fait voyager son héros entre le Royaume-Uni, Hong Kong, Macao et la Suisse. En 2018, Rowan Atkinson redevient l’ultime espoir de Sa Majesté dans un troisième volet, Johnny English contre-attaque.

Une suite plus moderne

Tandis que Johnny English multipliait les situations absurdes et parfois surannées, cette suite se veut plus moderne. Interrogé par Studio Ciné Live durant le tournage, le réalisateur Oliver Parker assure que cette approche était indispensable au vu de l’évolution du cinéma d’espionnage, alors marqué par la trilogie Jason Bourne et les deux premiers épisodes de James Bond portés par Daniel Craig :

Le premier film avait un ton plus Roger Moore tandis que celui-ci possède un côté plus thriller, un style plus moderne. Le contexte de l'histoire est plus grave. Les situations dans lesquelles évolue Johnny English sont plus complexes et risquées.

Des changements qui passent également par des gadgets plus sophistiqués. C’est par exemple le cas d’un fauteuil roulant armé et débridé, dans lequel Johnny English sillonne les rues londoniennes bien au-dessus de la vitesse autorisée.

Une Rolls-Royce unique

L’autre principal atout de Johnny English dans le film est sa voiture, qui l’aide elle aussi à repousser les limites de sa perspicacité. Après une Aston Martin DB7 Vantage, l’espion se retrouve désormais au volant d’une Rolls-Royce Phantom Coupé. Véritable passionné d’automobile et conducteur hors pair, Rowan Atkinson explique à propos de ce choix, cité par L’Orient-Le Jour :

Je trouvais le phénomène Aston Martin-James Bond un peu réchauffé... Raison pour laquelle je me suis dirigé vers une Rolls-Royce Phantom Coupé. Un monument roulant que j’affectionne tout particulièrement.

Pour parfaire cette décision, le comédien veut donner "un attribut unique" à l’engin, qui ne réagit qu’à la voix de Johnny English dans le long-métrage. Il précise :

Lorsque BMW a repris Rolls-Royce à la fin du siècle précédent, il était question de concevoir la berline la plus superlative du moment. C’est pourquoi les ingénieurs avaient développé un moteur hors normes, un V16 d’une cylindrée de 9 litres. Ce moteur donnait des valeurs de couple et de puissance inédites et il en fut construit quelques exemplaires.

Mais le constructeur préfère finalement abandonner ce moteur. Après avoir découvert son existence, Rowan Atkinson s’offre le luxe d’en faire installer un sous le capot du véhicule de Johnny English, le retour :

J’ai formulé la demande au staff BMW, d’équiper une Phantom Coupé de l’une de ces mécaniques pour mon film. Ce qu’ils ont accepté sans problème, d’autant que le moteur rentre sans difficulté sous le capot : la Phantom était conçue pour être équipée de la sorte ! À conduire, c’est un véritable régal de douceur et de puissance !

Un petit caprice qui lui a apparemment permis d’allier travail et plaisir…