Succès en demi-teinte au box-office mondial, le film live action "La Petite Sirène" connaît un regain d'intérêt soudain grâce à Disney+ aux États-Unis, en réalisant l'un des meilleurs démarrages de la plateforme. Bonne ou mauvaise nouvelle pour la suite ?
La Petite Sirène : un live action en demi-teinte
Dernier-né des dessins animés classiques de Disney adapté en prises de vues réelles, La Petite Sirène réalisé par Rob Marshall n'a pas eu le succès escompté dans les salles. En effet, le long-métrage n'a rapporté que 570 millions de dollars de recettes au box-office mondial, alors qu'il aurait coûté près de 400 millions (budget marketing inclus). Malgré une grosse campagne promotionnelle, le public n'a pas répondu présent à cette nouvelle variation autour du célèbre conte d'Andersen.
Pour rappel, l'intrigue du film est similaire à celle du dessin-animé. La jeune comédienne Halle Bailey prête ses traits à Ariel, une jeune sirène, fille du Roi Triton, fascinée par les humains. Alors qu'elle a l'interdiction formelle de remonter à la surface, elle tombe amoureuse du Prince Eric, un humain, et accepte de nouer un pacte avec la sorcière des mers Ursula pour prendre une apparence humaine. Avec l'aide de ses fidèles amis, Polochon, Eurêka et Sebastien, elle se lance dans une aventure aussi périlleuse qu'ébouriffante.
Un succès surprise sur Disney+
Alors que le film n'a pas eu le succès escompté dans les salles, Disney peut se rassurer par les chiffres de leur plateforme de streaming. En effet, La Petite Sirène est disponible aux États-Unis sur Disney+ depuis le 6 septembre et vient de réaliser un démarrage record. Avec seize millions de visionnages dans les cinq premiers jours de son arrivée sur la plateforme, le film de Rob Marshall a tout simplement réalisé l'un des meilleurs démarrages de tous les temps de Disney+ avec Hocus Pocus 2 (qui n'était quant à lui pas sorti au cinéma NDLR).
Des chiffres records qui devraient permettre de renflouer un peu les caisses de Disney, mais qui pourraient également convaincre l'entreprise de tabler davantage sur les sorties digitales que dans les salles obscures...