Les Animaux Fantastiques : l'homosexualité "cachée" de Dumbledore exaspère Ian McKellen

Les Animaux Fantastiques : l'homosexualité "cachée" de Dumbledore exaspère Ian McKellen

Le comédien connu pour son rôle de Gandalf dans "Le Seigneur des anneaux" revient avec amertume sur l'homosexualité volontairement tue du personnage de Dumbledore dans "Les Animaux Fantastique : Les crimes de Grindelwald".

Souvenez-vous, nous vous en parlions il y a quelques mois : si Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald reviendra bien sur les jeunes années du vénérable sorcier Albus Dumbledore, son homosexualité sera volontairement tue. Tout du moins, elle ne sera jamais évoquée de façon claire et explicite. Une décision scénaristique qui n'a pas manqué de provoquer l'ire des fans... Et de Ian McKellen, qui n'a pas manqué de le faire savoir à l'occasion d'un entretien accordé au magazine Time Out.

Du "straightwashing" dans Harry Potter ?

Si Ian McKellen n'a jamais joué dans la saga de sorcellerie, force est de constater qu'elle lui colle à la peau. Il faut dire que nombre de spectateurs sont persuadés que l'homme qui joue Gandalf dans le Seigneur des anneaux est aussi celui qui campe Dumbledore ! Il a pourtant refusé le rôle en 2002, suite au décès de Richard Curtis. Raison de plus pour le comédien activiste de donner son point de vue sur cette étrange omerta.

C’est très regrettable. Mais personne n’attend Hollywood pour commenter la société, n’est-ce pas ? Ça ne fait que très récemment qu’ils ont découvert qu’il y avait des noirs dans le monde. Hollywood a maltraité les femmes de toutes les façons possibles à travers son histoire. Les hommes gays n’existent pas. Ni dieux ni démons (film de 1998 qui aborde la vie de James Whale, réalisateur gay à qui l’on doit l’adaptation de Frankenstein avec Boris Karloff, ndlr) a été le moment où Hollywood a commencé à admettre qu’il y avait des homosexuels autour, même si la moitié d’Hollywood était gay.

Dès lors, certains admirateurs de la licence Harry Potter parlent même de "straightwashing", soit le fait d'assimiler des attitudes et traits culturels dit "hétérosexuels" à des personnes issues de la communauté LGBT+. Les studios Warner seront-ils influencés par la déception et la colère des aficionados ? Pas sûr...